Les partis politiques sont dans leurs droits de procéder au remplacement des chefs d’arrondissement après leur désignation et installation. Yves Kouaro Chabi l’a certifié sur l’émission “L’entretien’ de la chaîne de télévision privée E-Télé ce dimanche 28 juin 2020. Selon ce membre de l’Union progressiste, les responsables des différentes formations politiques ne sont pas dans l’abus de pouvoir en agissant ainsi. Leurs décisions sont prises conformément aux lois qui régissent aujourd’hui le système partisan au Bénin. Mieux, a-t-il indiqué, les partis savent qu’ils ne doivent pas agir de la sorte pour s’autodétruire. « Ce qu’ils font, c’est certainement pour le bien des Communes, mais également pour celui du parti. Nous ne pouvons pas juger de l’extérieur. Le parti a tous les moyens pour savoir ce qui est bien pour la localité », a-t-il insisté. L’invité du journaliste Latifou Boni, pour étayer ses propos, a donné l’exemple de l’Union progressiste qui, au lendemain de l’installation des Conseils communaux, a initié un séminaire de formation au profit de ses maires et de leurs adjoints. L’Up, à son avis, s’est engagé à encadrer ses élus pour que la gestion des mairies qui sont sous sa coupole soit plus fructueuse. Il s’est aussi appesanti sur les difficultés rencontrées dans l’installation des Conseils communaux. Pour Yves Kouaro Chabi, c’est normal qu’il y ait eu des mécontents au sein des partis, car les militants qui étaient habitués à une certaine façon de faire la politique, n’ont pas encore compris qu’avec la réforme du système partisan, il ne s’agit plus d’individu, mais de groupe.