Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi a initié le jeudi 25 juin dernier, un atelier consacré à l’évaluation des examens nationaux de Licence et de master. Une soixantaine de participants étaient à ce rendez-vous d’échanges dont l’objectif est d’apprécier le chemin parcouru sur la période expérimentale de 2017-2019. Instituée par décret 2017-194 du 20 mars 2017, l’organisation desdits examens au plan national avait pour but de permettre aux apprenants d’avoir des diplômes munis du sceau de l’Etat, sur la période transitoire de trois ans au bout desquels, les Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes) non homologués seraient simplement fermés.
C’est afin de décider d’une prorogation ou non de cette réforme que la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi a mis en place un comité technique chargé de faire le bilan de l’organisation des examens et de la gestion des Epes sur la période indiquée. Au cours de l’atelier d’évaluation, les participants se sont approprié le rapport du comité technique et ont apporté leurs contributions. On retient notamment de 2017 à 2019, le nombre des Epes inscrits pour la Licence et que celui des candidats sont en nette progression soit respectivement de 48 à 83 et 2423 à 6743. Pour ce qui concerne le Master, le nombre d’Epes inscrits sur les deux ans (2018 et 2019) est le même soit 33 alors que le nombre de candidats a connu une baisse relative de 847 en 2018 à 775 en 2019. Et pour les trois sessions, 58 filières ont été retenues pour la Licence et 43 pour le master.
Au plan de la gestion des Epes, les 35 ayant eu l’avis favorable pour l’agrément, ne pourront, selon les textes en vigueur, obtenir l’homologation qu’au terme de 4 ans. Et le comité a suggéré la prise d’un décret portant prorogation de la période transitoire en vue de permettre aux établissements concernés de se mettre à jour.