Véronique Tognifodé Méwanou, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, a procédé, hier mardi 7 juillet à Cotonou, au lancement de l’atelier consacré à la validation de la version relue du guide de référence en matière de conduite du dialogue parent-enfant sur la santé sexuelle et reproductive. Ce guide constitue un véritable outil d’accompagnement des parents en matière d’éducation à la santé sexuelle et reproductive.
Pour réduire les cas de grossesses précoces et renforcer la protection de la jeune fille, le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance avec l’appui de l’Unfpa a initié l’élaboration d’un guide de référence pour la conduite du dialogue parent-enfant sur la santé sexuelle et reproductive. L’atelier consacré à la validation de la version relue de ce guide s’est tenu hier mardi 7 juillet à Cotonou.
La ministre des Affaires sociales et de la Microfinance affirme que pour créer un cadre d’expérimentation favorable à l’atteinte de l’objectif qu’est la protection de la jeune fille, le ministère a initié plusieurs formations sur ledit guide au profit de nombreux acteurs, notamment les chefs des Centres de promotion sociale, les relais communautaires, les responsables et membres des associations des parents d’élèves ainsi que les leaders religieux et communautaires. Véronique Tognifodé Méwanou informe qu’au cours des échanges avec ces différents acteurs de la chaine de protection de l’enfance, il a été noté certaines divergences dans la compréhension par endroits du guide et la nécessité d’y développer des thématiques complémentaires. Ce qui justifie, selon elle, la présente séance de relecture. La ministre des Affaires sociales et de la Microfinance confie que la séance de relecture du guide a été précédée de plusieurs étapes préparatoires auxquelles la plupart des acteurs ont pris part.
« Nous sommes au terme de ce processus couronné par l’activité de ce jour qui nous permettra de finaliser et d’approuver la version actualisée du guide pour son usage optimal par les parents », a-t-elle fait savoir. Elle dit compter sur l’investissement de chacun des participants pour parfaire le document et participer ainsi à la promotion de l’éducation des adolescents et des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive.