Ces derniers jours, le monde a été témoin de notables performances du Bénin au plan économique. Ces progrès sont le fruit d’une vision claire, d’une action synchronisée, d’une gestion rigoureuse et d’un leadership perspicace. C’est ce qu’a expliqué Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des Finances, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu, vendredi 10 juillet dernier.
Les récentes performances économiques du Bénin ont été reconnues et saluées dans plusieurs rapports et classements d’envergure internationale. D’aucuns se sont étonnés de voir le Bénin en si honorable posture sur la sphère continentale et mondiale. Mais en fait, il n’y a pas de quoi s’étonner, il y a plutôt de quoi réaliser que le Bénin se révèle effectivement au monde. C’est ce qu’il faut retenir des explications du ministre de l’Economie et des Finances, Romuald, Wadagni. “Ces succès sont les succès de tous. Pour une fois, nous avons une vue claire de ce que nous faisons et d’où nous allons.
Depuis 2016, nous avons un chef d’État qui a affiché une vision, des objectifs, un programme d’action du gouvernement, et qui mobilise l’ensemble des acteurs, des composantes de la société, dans une action synchronisée, avec rigueur et discipline”, a-t-il soutenu. Pour l’en témoigner, il évoque de nombreux rapports de grande notoriété qui saluent les prouesses du Bénin. Entre autres, au sein de l’Uemoa, le Programme des Nations Unies pour le Développement a classé le Bénin en tête au niveau de l’Indice de développement humain, une donnée qui évalue l’accès et la qualité des soins, de l’éducation et des besoins sociaux de base. De même, dans son dernier rapport, le Pnud a classé le Bénin comme étant le pays qui engage le plus de réformes structurantes dans l’espace Uemoa ; et le seul pays à effectivement mettre en œuvre le principe de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cedeao.
Le ministre Romuald Wadagni rappelle qu’en Afrique, le Bénin a été noté comme étant le numéro 1 en matière de transparence dans la gestion budgétaire. Toujours au plan continental, il est le premier pays à faire une émission obligataire Eurobond. A en croire l’argentier national, les pays africains qui se livrent à cet exercice, ont l’habitude de le faire en dollar. Mais le chef de l’État a souhaité que le Bénin ose cette opération en euro. Ce qui a été concluant avec un taux de souscription de plus de 250 ?. Par ailleurs, au plan international, le Bénin est l’un des pays sélectionnés pour faire partie d’une initiative allemande portée par le G20. Et dans le cadre de l’initiative suisse pour l’évaluation des Objectifs de développement durable, le Bénin est parmi les cinq pays sélectionnés dans le monde par les Nations Unies. En Afrique, le Bénin a été choisi avec le Rwanda pour le compte du continent. “Quand les institutions internationales veulent lancer un projet pilote avec cinq pays dans le monde, le Bénin est choisi. Ce n’est pas rien ! “, relève le ministre de l’Economie et des Finances. Il faut donc se, rendre à l’évidence que les reformes du gouvernement payent.
Voie balisée pour l’accélération du développement du Bénin
Pendant les trois dernières semaines, le Bénin s’est révélé davantage au monde avec trois nouvelles qui l’honorent. Première nouvelle : dans son rapport en date du 1er juillet dernier, la Banque mondiale a classé le Bénin comme un pays à revenu intermédiaire. Le Bénin rejoint ainsi le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Deuxième nouvelle : la Banque mondiale a classé le Bénin comme le deuxième en Afrique en matière de gestion des finances publiques. Troisième nouvelle : le Bénin est classé parmi les pays à économie stable en dépit de la crise sanitaire. “Quand en période de crise, la plupart des pays sont dégradés mais vous êtes classé parmi les pays qui tiennent bon, c’est une bonne nouvelle !”, fait remarquer le ministre Romuald Wadagni.
A l’en croire, ces performances ouvrent le champ à l’accélération du développement du Bénin. Loin d’empêcher le Bénin d’avoir accès aux financements concessionnels, ces progrès économiques rehaussent le statut financier du pays et par conséquent, renforcent la capacité du Bénin à avoir accès à de plus grands financements. “Toutes ces performances n’auraient pas été possibles sans le travail de tous. On ne peut pas avoir de tels résultats si derrière, il n’y a pas une action synchronisée, rigoureuse”, va réaffirmer le ministre de l’Economie et des Finances.