Les voyants sont au vert pour le Bénin, notamment avec son intégration dans le cercle des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et la confirmation de la notation positive de sa dette souveraine faite par Standard and poor. C’est du moins ce que pense Antoine Adoukonou du Bloc républicain. Sur l’émission « Le duel » de la chaîne de télévision E-Télé ce dimanche 12 juillet 2020, il a certifié la fiabilité de ces classements. Selon lui, la Banque mondiale évalue en termes d’agrégats reconnus au plan international. C’est après avoir pris en compte les données qui sont acceptés par le système de comptabilité des Nations unies qu’elle classe les pays. De fait, a-t-il martelé, aucun pays ne peut accepter que l’autre invente des chiffres pour le supplanter, sachant bien qu’après le classement, il y a des décisions à prendre. « Lorsqu’on dit par exemple que le Bénin est premier en termes de gouvernance budgétaire en Afrique de l’Ouest, si entre-temps il y a une cagnotte financière qui devait venir en Afrique exclusivement à attribuer aux deux premiers, vu cet enjeux, aucun pays ne va laisser l’autre truffer les chiffres », a-t-il indiqué pour certifier que les données de la Banque mondiale, du Fmi et autres sont très fiables. Par ailleurs, Antoine Adoukonou a confié que le Béninois lambda est, d’une manière ou d’une autre, impacté par la hausse du revenu national brut. « Il y a un regain d’activités génératrices de revenus grâce par exemple aux routes construites par le président Patrice Tapon », a-t-il fait observer.