Au niveau du Mono, ce sont 3 548 filles et 4 376 garçons soit un total de 7 924 candidats qui sont dans la course pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) dont les épreuves se déroulent depuis hier, lundi 13 juillet, dans un contexte de coronavirus. Komlan Zinsou, préfet du département, est allé encourager les candidats et constater les mesures sanitaires devant préserver contre la pandémie.
Le Collège d’enseignement général d’Agoué, dans la commune de Grand-Popo, a été la première étape de la descente effectuée, hier, par le préfet du Mono dans des centres de composition de l’examen du Bepc (Brevet d’études du premier cycle). Une sortie dont l’objectif est double: donner le top, au plan départemental, de la composition et s’assurer des mesures sanitaires contre la propagation du coronavirus. Le préfet Komlan Zinsou a lancé les épreuves à 8h 00 dans la salle de composition numéro 1 du centre d’Agoué. Cet acte très attendu, marqué par la distribution des épreuves de communication écrite par l’autorité préfectorale, vaut pour les 16 centres ouverts au prifit des 7 924 candidats du Mono dont deux amblyopes. Avant le lancement symbolisé par le retentissement de la sirène à 8 h, le préfet a adressé ses mots d’encouragement aux candidats qu’il a invités à hisser le département à la tête du classement en donnant le meilleur d’eux-mêmes.
« Relisez au moins trois fois votre épreuve avant de l’attaquer. L’examen n’est pas différent des évaluations dont vous avez déjà l’habitude», conseille le préfet. 290 candidats, répartis dans une dizaine de salles composent au niveau du centre d’Agoué. Le préfet et sa suite descendus sur les lieux à 7 h 40 min ont donné le bon exemple en se soumettant à l’exercice de lavage des mains à l’eau et au savon avant leur prise de contact avec les examinateurs.
Maintenir la veille
Au menu des échanges avec la délégation préfectorale, dont faisaient partie le directeur départemental en charge de l’Enseignement secondaire et le maire de la commune de Grand-Popo, il a été question de la nécessité de maintenir les dispositions sanitaires contre le coronavirus pendant toute la durée de l’examen. Lequel examen se déroule en deux phases à savoir celle des épreuves écrites dont seuls les admissibles prennent part à la seconde phase dite sportive.
De retour d’Agoué, Komlan Zinsou, préfet du Mono, et sa suite ont marqué des arrêts successifs au Ceg 1 de Grand-Popo, au Ceg d’Agatogbo, au Complexe scolaire catholique de Comé puis au Ceg 1 de Comé, qui sont également des centres de composition. A chacune de ces étapes, la délégation procède au lavage des mains avant de recevoir les civilités des responsables des centres visités. Evitant de s’introduire dans les salles de composition, au risque de perturber les candidats, la délégation se contente des renseignements collectés auprès des chefs centres et leurs collaborateurs. Avant de prendre congé de leurs hôtes, le préfet et ses proches collaborateurs ainsi que le directeur départemental en charge de l’Enseignement secondaire insistent, tour à tour, sur le maintien des mesures telles que le port de masque, la distanciation physique, le lavage de mains et l’utilisation effective de gel désinfectant gracieusement offert par le gouvernement. Pour le reste des constats effectués sur le terrain, le préfet retient que l’examen du Bepc a bien démarré sur son territoire et que les mesures édictées contre le coronavirus sont effectivement mises en œuvre. Mais, selon lui, c’est au chef de l’Etat que revient le mérite de l’organisation des examens nationaux. « Son leadership permet de sauver l’année scolaire contrairement à la tendance à l’annulation en vogue dans plusieurs pays », se réjouit le préfet du Mono.