Une session extraordinaire s’ouvre au palais des Gouverneurs ce mardi 14 juillet. L’ordre du jour porte sur la poursuite de l’examen de la proposition de résolution portant modification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a été suspendu le 6 juillet dernier lors de la séance plénière de clôture de la première session ordinaire de l’année 2020.
Le dossier de la proposition de résolution portant modification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale retourne en plénière au palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Les travaux se poursuivent à la faveur d’une session extraordinaire, la deuxième au titre de l’année 2020, qui s’ouvre ce mardi 14 juillet à 10 h. L’examen de ce dossier avait été suspendu faute de consensus lors de la séance plénière du lundi 6 juillet dernier à l’issue de laquelle les travaux de la première session ordinaire de l’année 2020 ont été clos. Le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, avait annoncé la poursuite du dossier à la faveur d’une session extraordinaire. La date de celle-ci est désormais connue. Le président de l’Assemblée nationale a convoqué à cet effet ses collègues députés. Ce dossier de Règlement intérieur de l’Assemblée nationale est le seul point inscrit à l’ordre du jour de la session. Les débats avaient achoppé sur certaines dispositions, surtout l’article 24 du texte qui traite des nouvelles conditions de création de groupes parlementaires. Seulement, avec la convocation de cette session extraordinaire l’on se demande si les députés ont réussi à aplanir les points de désaccord autour des dispositions querellées. L’on sera édifié au fil de l’évolution des débats de la séance de ce jour.
Il est utile de rappeler que le nouveau Règlement intérieur en examen découle de deux propositions de résolution. La première a trait à la proposition de résolution portant révision de onze articles du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale initiée le 21 janvier dernier par le bureau du Parlement. Et la seconde concerne la proposition de résolution portant révision de 16 articles du Règlement intérieur déposée par le député Etienne Tognigban et onze autres. Le texte vise en réalité à corriger les faiblesses de divers ordres révélées par l’application du Règlement intérieur actuellement en vigueur et qui date de 1995.