Cent quarante neuf mille (149.000) candidats se sont enregistrés pour le compte de la session de juillet 2020 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), soit une baisse de 27,38% par rapport à l’année passée. Selon le ministre de l’enseignement, Kakpo Mahougnon, la baisse pourrait être justifiée par l’absence de « faux candidats ».
La baisse de l’effectif des candidats à l’examen du Brevet d’études du premier cycle, session de juillet 2020, a bien une explication. Selon le ministre de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kakpo Mahougnon, il y a deux causes essentielles à cette chute de l’effectif des candidats au BEPC.
La première explication est relative au taux de réussite, relativement élevé, de l’année dernière, soit un taux de réussite légèrement au-dessus de 56%. Selon le ministre, ce taux de réussite a impacté l’effectif des candidats de cette année.
La deuxième explication, donnée par l’autorité ministérielle, lors du lancement officiel des épreuves, ce lundi 13 juillet, a rapport avec la présence de faux candidats, qui venaient grossir l’effectif.
Par faux candidats, Kakpo Mahougnon entend des élèves, qui n’avaient pas le niveau pour passer en classe supérieure, donc en classe d’examen, et à qui, enseignants, administratifs et autres faussaires avaient l’habitude de fabriquer de « faux bulletins« .
« A partir de cette année, nous avons mis en place une plateforme »EducMaster » au niveau des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle, qui nous permet de suivre tous les élèves, depuis qu’ils sont inscrits en classe de 6ème jusqu’à leur sortie du cursus scolaire au niveau du secondaire », a-t-il expliqué.
Ce dispositif de suivi permet de tracer le cursus scolaire de chaque élève, qui dispose d’identifiant. « Et par conséquent, son cursus scolaire est suivi. S’il n’a donc pas la moyenne dans un établissement A pour passer en classe supérieure et qu’on le retrouve dans un établissement B en classe supérieure, nous sommes en droit de le régresser. C’est ce qu’on a dû faire cette année« , a fait savoir le ministre.
Grâce à ce procédé, environ 700 candidats ont été retournés à leurs places normales, aux dires de l’autorité. Il a, par ailleurs, souligné que les faux candidats, qui passaient par les mailles pour aller en classe supérieure, étaient ceux qui grossissaient les effectifs et contribuaient à faire élever le taux d’échec.