Accompagnés des membres de leurs bureaux, Evariste Hodonou, président du Conseil national du Patronat de la Presse et de l’audiovisuel (Cnpa) et Zakiath Latoundji, présidente de l’Union des professionnels des Médias du Bénin, ont été respectivement reçus, jeudi 16 juillet, en audience par le ministre de la Communication et de la Poste, Alain Orounla. Les deux délégations ont échangé avec le ministre sur le développement des médias et sur les conditions de vie et de travail des journalistes.
Alain Orounla, ministre de la Communication et de la Poste, a reçu en audience, jeudi 16 juillet à Cotonou, respectivement les membres des bureaux du Conseil national du Patronat de la Presse et de l’audiovisuel (Cnpa) et de l’Union des professionnels des Médias du Bénin. Au sortir de l’audience, Evariste Hodonou, président du Cnpa se dit satisfait des échanges avec le ministre sur les sujets relatifs à l’avenir et au développement de la presse béninoise. « Nous avons eu des échanges cordiaux avec notre ministre de tutelle sur l’avenir des entreprises de presse », a-t-il confié. Selon lui, des questions liées à l’aide de l’Etat à la presse ainsi que beaucoup d’autres préoccupations liées à l’exercice du métier de journaliste au Bénin ont été abordées.
« Nous avons parlé de nos difficultés face au blocage des subventions à la presse privée depuis 2016 », a-t-il confié. La dernière décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) au sujet des médias en ligne n’a pas été occultée lors de cette rencontre. « Nous avons demandé au ministre de nous aider afin que les médias en ligne puissent avoir leur autorisation légale pour exercer leur métier », a-t-il ajouté. Saluant les efforts du gouvernement dans le domaine du numérique, il a sollicité l’accompagnement du ministre Alain Orounla pour le développement des médias en ligne. « Le gouvernement ambitionne de faire du Bénin, la plateforme numérique de l’Afrique de l’Ouest et il ne serait pas bien d’empêcher l’innovation numérique dans les médias», a-t-il fait remarquer.
Motifs de satisfaction !
Au nom de la délégation qu’elle conduit, Zakiath Latoundji, présidente de l’Upmb, se réjouit, quant à elle, d’avoir fait part de ses préoccupations au ministre de tutelle. Selon elle, il a été question notamment du processus de délivrance de la carte de presse et des conditions de travail des journalistes au Bénin. A l’en croire, le processus de délivrance de la carte de presse est lent et ne permet pas aux journalistes d’obtenir facilement cette pièce. « Nous avons fait le plaidoyer pour que le renouvellement de la carte de presse soit systématique », a-t-elle déclaré. Evoquant également la subvention de l’Etat aux organes de presse, les membres de l’Upmb ont souhaité la mise en place d’un cadre règlementaire de collaboration entre les instances faîtières de la presse et le ministère. Le grand motif de satisfaction des deux délégations est la disponibilité du ministre à les accompagner dans le cadre de leur plaidoyer pour la relecture du code du numérique, objet de la comparution de journalistes devant les tribunaux ces dernières années. «Nous sortons satisfaits de cette séance parce que le ministre nous a réitéré sa volonté de travailler à une presse libre au service de la nation », a-t-elle conclu.