L’examen national du Baccalauréat session de juillet 2020 a démarré hier lundi. Sur toute l’étendue du territoire national, les candidats auront à composer pendant trois jours les épreuves de table. Au centre du Ceg Le Plateau, l’examen se déroule dans son ensemble, sous d’heureux auspices.
Il est 15 heures. Les candidats, stylo en mains, ont leurs yeux rivés sur l’épreuve, et la feuille de composition. Concentrés, ils sont détachés de tout ce qui est hors de leur champ de vision. Seules les épreuves auxquelles ils sont conviés les intéressent. Leurs sacs occupent le premier plan des salles, sous les tableaux noirs, sur lesquels sont inscrites les statistiques de chaque salle. Par salle, deux surveillants se tiennent debout et veillent au grain. « Je puis vous assurer que tout se passe très bien, on a lancé la première épreuve ce matin à 8 heures comme prévu », affirme Patrick Hinvi, chef-centre du Ceg le Plateau. Dans les salles de composition, la distanciation sociale est respectée. Les candidats occupent chacun une table-banc. « Le comité national d’organisation de l’examen a mis à notre disposition du gel hydroalcoolique pour chaque salle et commençant par moi-même, chef-centre jusqu’aux candidats, tout le monde porte son masque » ; aussi, des dispositifs de lavage de mains sont-ils installés de part et d’autre sur la cour, implantée d’arbres aux feuillages épais. La cour est déserte. Seuls le chef-centre, vêtu d’une veste noire-sombre sillonne les salles avec sa suite. « 810 candidats dont 08 absents » sont enregistrés dans ce centre aux dires du chef-centre. Pas d’incidents depuis ce matin, seulement l’absence de trois surveillants de salle dont le remplacement a été pourvu au plus tôt a-t-il ajouté.
Gaston AMOUSSOU (Stag.)