L'organisation du baccalauréat dans un contexte lié au COVID-19 a été un pari que le gouvernement béninois vient de remporter, a estimé lundi le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo.
S'exprimant à l'occasion du lancement officiel à l'échelle nationale la phase écrite de cet examen à Houéyogbé, ville située à environ une centaine de kilomètres au sud-ouest de Cotonou, M. Kakpo a estimé que rien n'était joué d'avance.
"Il y a quelques mois, l'organisation de cet examen du baccalauréat session 2020 n'était pas gagnée d'avance à cause de la situation de crise sanitaire que traverse le monde entier. Mais, grâce aux mesures hardies prises par le gouvernement béninois, nous avons pu assurer avec succès la continuité des activités pédagogiques dans les classes d'examen à tous les niveaux du système éducatif", a-t-il souligné.
Il a également assuré que sur le plan sanitaire, toutes les conditions sont réunies pour que l'examen puisse se dérouler dans de bonnes conditions.
Ainsi, en dehors des kits de lavage des mains qui sont disposés devant chaque salle d'examen, les candidats arborent un masque et la distanciation sociale est respectée à l'intérieur avec une personne par table.
Selon les statistiques officielles, 95.404 candidats étaient inscrits pour cette session unique du baccalauréat 2020, dont les compositions démarrent effectivement lundi sur toute l'étendue du territoire béninois.
A la date de jeudi dernier, le Bénin recense un total de 1.602 cas confirmés de COVID-19 dont 789 personnes sous traitement, 782 personnes totalement guéries et 31 décès.