Penser aux générations futures. Le gouvernement a autorisé au terme du conseil des ministres de ce mercredi 22 juillet, la transmission à l’Assemblée nationale pour ratification, des protocoles additionnels à la convention d’Abidjan, ratifiée par le Bénin en 1997. Il s’agit d’un acte supplémentaire en matière de protection des côtes béninoises. Le régime du nouveau départ à travers le ministère du cadre de vie y a consacré un pan de son Programme d’actions. Ceci à juste titre car, ladite convention est relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de l’Atlantique et des régions de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud.
C’est donc en vue d’adapter cet instrument juridique aux réalités actuelles, que des protocoles additionnels ont été élaborés et portent sur : les normes et standards environnementaux liés aux activités pétrolières et gazières offshores ; la gestion intégrée de la zone côtière ainsi que celle durable de la mangrove ; et la régulation de sources de pollution d’origine terrestre ou aérienne.
Ainsi, la ratification de ces protocoles par le Bénin lui permettra, entre autres, de prévenir, réduire, voire éliminer toute pollution ou tous dommages à la zone côtière et à l’environnement marin liés aux activités pétrolières et gazières offshores, préserver la résilience des écosystèmes face aux activités humaines, aux aléas naturels et aux changements climatiques. Mais aussi promouvoir une planification intégrée et un développement coordonné des zones côtières et des bassins fluviaux.
Bonne nouvelle pour les pêcheurs dans le Mono et l’Atlantique
A l’occasion du conseil des ministres de ce 22 juillet, le gouvernement a également décidé de réhabiliter les partenaires ayant manifesté un intérêt pour l’exploitation des infrastructures de débarquement de produits halieutiques. Il s’agit d’équipements installés autour du lac Ahémé dans les communes de Kpomassè, Comè et Bopa. A en croire le ministre de la communication Alain Orounla ; ces infrastructures, représentant un important maillon du système amélioré de collecte des crevettes destinées à l’exportation et répondant aux normes internationales, sont indispensables pour la maîtrise de la sécurité des produits de pêche au Bénin. Rappelons qu’elles ont été érigées en 2010 et n’ont jamais pu être mises en service mais plutôt vandalisées.