Quatre différentes prestations sont inclues dans le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) initié par le gouvernement en vue d’assurer une meilleure protection sociale des citoyens notamment les plus démunis. Il s’agit de l’assurance maladie, le crédit, la formation et la retraite. Selon le coordonnateur adjoint dudit projet sur la radio nationale le mercredi 22 juillet 2020, les “pauvres extrêmes” bénéficient de l’assurance maladie sans coût alors que les “pauvres non-extrêmes” ont droit à une subvention partielle et peuvent bénéficier aussi à court terme d’une formation. « Pour le crédit, il faut que non seulement, le “pauvre non-extrême” soit en bonne santé, mais renforcé pour passer le processus de crédit alors que pour les “pauvres extrêmes”, le crédit n’est pas quelque chose de très prioritaire. La priorité chez eux, c’est l’assurance maladie et plus tard, la formation », a clarifié Damien Médédji. Parmi les 4 différentes prestations qui sont inclues dans le projet Arch, seulement 2 prestations sont actuellement en phase expérimentale. Le coordonnateur adjoint dudit projet rassure que tout est fin prêt pour rendre opérationnelles les 4 prestations afin de permettre à un plus grand nombre de Béninois de bénéficier des avantages de cette mesure sociale. « On a mis du temps pour faire la préparation qui est une étape très importante. Actuellement, on est à la phase pilote pour 2 prestations : crédit et assurance maladie. Donc, cela voudra dire qu’on a commencé par mettre en place les prestations. Et d’ici la fin de l’année, on peut voir déjà les résultats de la phase pilote pour ce qui concerne le volet assurance maladie et celui de crédit », a-il-expliqué.