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La Presse du Jour N° 2010 du 9/12/2013

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Malgré les appels à l’apaisement après la décision de Paris : Fatouma Amadou Djibril met Yayi en difficulté dans le Nord (Elle manœuvre pour l’exclusion des usines de Talon)
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  La Presse du Jour


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© 24 heures au Bénin par DR
Mme Fatouma Djibrill ministre béninois de la Famille, des Affaires sociales, de la solidarité nationale, des handicapés et des personnes de troisième âge.


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La production cotonnière 2013-2014 risque de ne pas atteindre les résultats escomptés. L’engagement solidaire exprimé par le collectif national des égreneurs de se mettre ensemble pour la réussite de la campagne cotonnière, est mis à rudes épreuves par la ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Fatouma Amadou Djibril ne perçoit pas la situation sous cet angle. Pour elle, les usines de Talon ne seront pas de la partie.

Les usines Ccb-Kandi, Icb-Péhunco, Scn-N’Dali, Ibeko-Kétou et Socobe-Avogbana appartenant toutes à Talon et ses associés, ne connaîtront pas d’activité d’égrenage du coton graine au cours de la campagne cotonnière 2013-2014. C’est, semble-t-il, le vœu le plus cher à la ministre Fatouma Amadou Djibril qui vient de décider ainsi. Dans le tableau récapitulatif du quota du coton graine alloué par usine au titre de ladite campagne, seules Sodeco, Mci, Sbtc, Seicb et Lcb sont retenues.

La gymnastique est toute trouvée. Comme pour combler le fossé, ces cinq usines travailleront au-delà des répartitions normales qu’elles connaissent habituellement. Mais là n’est pas la solution. Plutôt, c’est un problème que la ministre de l’agriculture crée. Non seulement au sein des égreneurs qui ont tout le temps exprimé leur engagement total à travailler en commun pour la réussite de la campagne de l’or blanc en cours, mais encore plus pour Boni Yayi qui la positionnée dans son gouvernement.

On aurait pensé que tous les appels au calme lancés après la tempête Yayi/Talon, laquelle a soufflé de nos côtes nationales jusqu’au bord de la Seine en France, sont de nature à ramener la cohésion au sein de nos frontières. Mais, à travers la position carrée d’exclusion des usines de Talon de la campagne d’égrenage affichée par la ministre Fatouma Amadou Djibril, on déduit que pendant que les uns tentent de mettre de l’eau pour éteindre le feu, d’autres s’empressent à y jeter de l’huile. Comme quoi, avec elle, on peut vouloir d’une chose et son contraire, si tant est qu’on peut pousser le bouchon loin afin d’atteindre ses objectifs.

Vengeance ou mission commandée ?

« On ne peut pas cracher dans une marmite dans laquelle on a mangé », nous enseigne un proverbe africain. Mais la maxime ne semble pas être assimilée par tous. Qu’est-ce qui peut bien animer la ministre Fatouma Amadou Djibril au point qu’elle garde une dent longue contre les intérêts de Talon ? Pourtant, beaucoup de travailleurs de ces usines ont témoigné qu’elle a passé une quinzaine d’années avec eux au sein des usines de Kandi et de N’Dali en qualité de Responsable administrative usine (Rau) d’où elle a tiré un réconfort financier. « A-t-elle pensé à nous les fils de ces localités qui travaillons dans ces usines ?» s’est même indigné un responsable de section à l’usine de Kandi. Et c’est là l’autre problème qu’elle crée à son chef qui devra trouver d’autres moyens de répondre à la mise en chômage de ses frères et sœurs natifs de la localité.

Junior Fatongninougbo

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