Après l’identification des unités de transformation en souffrance dans certains départements, le gouvernement a décidé de leur cession. La question a été abordée ce mercredi 29 juillet 2020 en Conseil des ministres.
Plusieurs unités de transformation de produits agricoles sont en souffrances dans certaines localités du pays. Ce triste constat fait par une mission du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a poussé le gouvernement à prendre des mesures pour leur réhabilitation. C’est ainsi que l’option de la cession a été priorisée. Les unités de production concernées sont notamment :
des unités de transformation de noix d’anacarde de Kouandé et de mangue en jus à Tigninti, commune de Natitingou ;
des usines de transformation de tomate de Kpomassè, de noix de cajou de Parakou, de jus d’ananas d’Allada, de jus de cajou en alcool de Bantè, d’anacarde de Copargo ;
de l’atelier de décorticage d’arachide de Kantchacou-Tamou, commune de Natitingou;
des mini rizeries de Cobly, Tanguiéta, Péhunco et Kérou.
Selon le Conseil des ministres, l’état des lieux réalisé indique que la plupart de ces infrastructures pourraient être récupérées après une rénovation ou une réhabilitation. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 juillet, le gouvernement avait également décidé de la cession des infrastructures de débarquement de produits halieutiques installées autour du lac Ahémé dans les communes de Kpomassè, Comè et Bopa.