Le Maroc pourrait avoir un roi qui n’a pas encore atteint la majorité. Il s’agit de Moulay El Hassan, 17 ans, actuel prince héritier du Maroc, qui pourrait prématurément accéder au pouvoir du fait d’une santé de son père, le roi Mohammed VI, qui ne serait pas des meilleures. Les détails.
« L’état de santé du roi du Maroc, Mohammed VI, suscite de nouveau des interrogations dans le royaume chérifien. Le souverain est réapparu après une absence de plus de trois mois. Mohammed VI n’affichait pas la grande forme. Il n’arrivait presque pas à lire le texte qu’il avait devant les yeux lors de son discours officiel à l’occasion de la Fête du Trône, célébrée le 29 juillet ».
C’est en ces termes que le journal ObservAlgerie a donné la nouvelle de la santé à la limite précaire du souverain. Le journal est revenu l’intervention cardiaque subie par Mohammed VI à la clinique du palais de Rabat. Selon le média, le roi « ne semble pas avoir récupéré de cette dernière. Plusieurs voix marocaines se sont interrogées sur son état de santé réel et d’autres sont allées jusqu’à se demander s’il pourrait tenir jusqu’à l’arrivée du prince héritier à la majorité pour être couronné ».
Une situation à donner le frisson, car l’on sait ce que représente le roi au royaume et dans le monde entier. Les pays africains ne diront pas le contraire, eux qui n’ont de cesse reçu le soutien, moral et même matériel du roi, en différentes occasions. Par exemple, avec la pandémie à Coronavirus, Mohammed VI a envoyé une aide consistante à beaucoup de pays africains pour les aider à faire face à la maladie. Et rien qu’à l’idée de voir ce dirigeant quitter les commandes, c’est l’inquiétude la plus totale.
Idem en Europe où le roi Mohammed VI a beaucoup contribué dans la lutte contre le terrorisme, notamment en fournissant des éléments d’information pouvant mener à l’arrestation de terroristes. Si ce n’est tout simplement le démantèlement de réseaux terroristes actifs au royaume avec des menaces certaines en Europe. Et c’est ce roi Mohammed VI qui « est au bord de l’essoufflement, selon des observateurs marocains », relève ObservAlgerie.
« La deuxième intervention qu’il a subie au niveau du cœur, deux ans après la première, révèle la fragilité de la santé du roi. En 2018, il avait déjà connu des ennuis de santé, avec un trouble du rythme cardiaque (…). Seulement, deux ans après, le roi a subi une autre intervention, toujours au cœur. Il s’agit du même diagnostic qu’il y a deux ans : un trouble du rythme cardiaque de type flutter auriculaire sur cœur sain. Les médecins ont alors recommandé une ablation complémentaire par radiofréquence », rappelle le journal.
Une dernière intervention, de trop ? Rien n’est moins sûr. Tout ce que l’on sait c’est il a été relevé un état de santé du roi marocain, sujet tabou certes, mais qui est au cœur d’une grosse inquiétude.
Source : afrik.com