L’union progressiste n’aura gain de cause dans le recours qu’il a formulé devant la haute juridiction en charge du contentieux électoral afin de retrouver deux sièges dans l’arrondissement de Kpédékpo commune de Zagnanado. Et pour cause, la Cour suprême a écouté ce mardi 04 août 2020 les protagonistes et a jugé irrecevable le recours de l’Union Progressiste.
En effet, le maire Justin Kanninkpo peut continuer en toute sérénité ses réformes pour le rayonnement de la commune de Zagnanado. Le recours qui oppose l’Union Progressiste à son parti le Bloc Républicain devant la cour suprême et dont la validation pourrait mettre en jeu son fauteuil a été jugé irrecevable par les sages de la Cour. Ce recours faut-il le rappeler, fait état de supposée fraude massive dans le village de Kpoto arrondissement de Kpédékpo commune de Zagnanado où les votes des personnes décédées et d’autres en voyage et loin du village auraient été opéré au profit de la liste du Bloc Républicain. Un dossier dans lequel, le tribunal de première instance d’Abomey a écouté il y a quelques semaines les présidents des bureaux de vote dont la culpabilité n’a véritablement pas été prouvée. Alors, la cour suprême a décidé de conforter le maire Justin Kanninkpo, élu sur la liste du Bloc Républicain dans son siège.
Cette décision vient en quelque sorte anéantir des ardeurs politiques de certains anciens élus qui ont perdu leur siège lors des élections communales du 17 mai dernier mais qui pensait pouvoir le récupérer à travers des recours.
Il est important de préciser que le maire Justin Kanninkpo investit maire depuis début juin, n’a de cesse d’être surpris des pratiques de gouvernance en place avant son arrivée. Des pratiques caractérisées par le bradage des ressources de la commune et une surpuissance des cadres de l’administration communale sur les conseillers communaux censés menées avec l’exécutif, la politique de développement de la commune. Des pratiques très tôt découragées par le maire contre le gré de certains cadres qui courent dans tous les sens afin de l’empêcher à mener à bien ses réformes. C’est l’objectif du recours jugé irrecevable par la cour suprême, qui était brandit comme une arme pour freiner l’élan du maire.
C’est dire que cette décision de la Cour suprême vient d’une part calmer certaines ardeurs politiques et d’autre part conforter d’avantage le maire Justin Kanninkpo dans son rôle pour les six prochaines années.