Les écoles primaires ouvrent leurs portes après une longue période de pause due à la pandémie du Coronavirus. Les acteurs du système éducatif et les parents s’activent pour un bon déroulement. Le constat à l’école primaire privée ‘’Mon Soleil’’ dans la commune d’Abomey-Calavi indique une reprise plus ou moins rassurante.
L’école primaire privée ‘’Mon soleil’’ a ouvert ses portes. Il est 14H30. Les écoliers accompagnés de leurs parents ou tuteurs, font leur entrée dans l’enceinte de l’établissement. Un dispositif de lavage de mains est installé à l’entrée de l’établissement. Pas d’accès à l’école sans le lavage des mains. Après 25 min, le flux devient important. Mais les parents s’assurent que leurs enfants se soient lavé les mains. Toujours pour s’assurer de la sécurité de leurs enfants, d’autres parents entrent dans l’enceinte de l’école et même dans les salles de classe. Ils sont visiblement satisfaits, car les écoliers portent leur cache-nez. Une femme, la trentaine recharge les dispositifs qui servent au lavage des mains, à l’entrée et dans l’enceinte de l’école. Tous contents, les élèves causent. Ceux qui ne sont pas munis de leurs masques sont renvoyés pour aller s’en procurer. Des agents sont engagés pour exiger le lavage systématique des mains aux parents et aux élèves. Il est 15h. La sirène retentit. Chaque écolier se précipite vers sa salle de classe. Les retardataires s’activent pour entrer avant la fermeture du portail. Les enseignants rappellent une fois encore le port des masques dans les classes. Goungo Naida, promotrice de l’école nous renseigne : « Avant le jour de la rentrée, une concertation a été faite entre les membres de l’administration et l’ensemble du personnel afin de voir dans quel cadre accueillir les enfants. Cette longue période de confinement a forcément agi sur le niveau des enfants. C’était presque des vacances et qui dit vacances, dit amusement. Les enfants se sont distraits, ce qui a engendré l’oubli des connaissances qu’ils avaient acquises antérieurement. Ce matin, nous avions constaté que rares sont les enfants qui ont su garder le cap. Tout le personnel est aguerri. Nous avions pour but de rehausser leurs niveaux dans un délai de deux semaines afin qu’ils soient prêt pour la composition finale ».
Falilathou ABDOULAYE (Stag.)