Par Alexis Meton,
Les établissements primaires publics et privés ont rouvert leurs portes, hier lundi 10 août, conformément à la décision du conseil des ministres. Les apprenants sont exemptés du port de masque, mais les enseignants y sont contraints au cours des cinq semaines de cours devant permettre de valider l’année scolaire 2019-2020.
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Les écoliers ont répondu présents à la reprise des activités pédagogiques dans les établissements. Démarrés hier lundi 10 août, les cours vont se poursuivre pendant cinq semaines, au bout desquelles les apprenants seront évalués afin de valider l’année scolaire. Pour cette reprise, induite par le réaménagement du calendrier scolaire, du fait de la pandémie du Covid-19, les apprenants ne sont pas obligés de porter de masques en classe. Il y a un léger assouplissement quant au port du cache-nez et au respect de la distanciation sociale qui sont facultatifs, d’après le ministre Salimane Karimou. Car, les enfants sont encore très jeunes et aujourd’hui, il y a une unanimité autour du fait que pour les enfants de la tranche d’âge de 0 à 11 ans, le port de masque est pratiquement inutile parce qu’ils sont moins contaminés et moins contaminants. Pour les enseignants, le lavage obligatoire des mains, le port de masque, l’utilisation du gel hydroalcoolique, la distanciation sociale d’un mètre… restent en vigueur.
C’est l’ensemble des mesures prises par le ministère des Enseignements maternel et primaire, et qui ont été annoncées aux acteurs de l’école au cours d’une rencontre d’avant la reprise. Effectivement hier, l’exigence du port de masque par les apprenants n’est pas à l’ordre du jour au niveau des écoles de Cotonou. A l’école primaire publique de Fifadji, Johannes Dadjo a souligné que le port de masque n’étant pas exigé, les enseignants n’en font pas une obligation pour les enfants. Pour le directeur du groupe C de ce complexe scolaire, les apprenants ont le choix de porter leurs masques ou non. « Certains apprenants sont venus avec leurs masques ou non, d’autres n’en ont pas porté. Et comme ce n’est plus exigé, on n’est pas non plus exigeant envers eux», explique Johannes Dadjo, directeur du groupe C de l’école primaire publique de Fifadji relevant de la circonscription scolaire de Sikè Nord.
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Au niveau de l’Epp Zogbo aussi, les enseignants ont renoué avec l’encadrement des enfants. Selon Sidonie Binazon Aho, directrice du groupe D de l’Epp Zogbo, tous les écoliers sont venus au cours. Les enseignants sont également présents, informe-t-elle, avant de souligner que les dispositifs de lutte contre le coronavirus sont déployés au niveau de l’école et les enseignants y veillent depuis la matinée de la reprise des cours. « Le lavage des mains est bien suivi à l’entrée dans les classes et au retour des toilettes chaque fois qu’un enfant y va », indique-t-elle.
Les écoliers des établissements privés ont également effectué la reprise. Selon le constat fait hier, tout se déroule bien au niveau de ces écoles, comme l’a signifié le directeur de l’école Cœur sacré de Jésus, où les écoliers ont porté leurs masques.
Démarrage sous le signe de la satisfaction
Satisfaits, les responsables d’écoles le sont, afin de valider l’année scolaire. « Nous avons démarré les activités pédagogiques avec les enfants, comme le conseil des ministres l’a décidé. Les apprenants ont composé parce qu’ils doivent faire une évaluation diagnostique, en français et en mathématiques », explique Johannes Dadjo. Il indique que les autorités ont donné des directives pour permettre de faire l’évaluation diagnostique. « Le ministère a envoyé un autre document intitulé « Savoir essentiel». Les directives sont là pour nous orienter et les documents «Savoir essentiel » nous disent ce que nous devons réellement faire avec les enfants. « C’est un document détaillé des directives», se réjouit le directeur Johannes Dadjo. Il n’y a donc pas d’inquiétudes, a-t-il martelé. « C’est parti pour cinq semaines, on travaille pendant quatre semaines, la dernière sera consacrée à l’évaluation », informe-t-il. Rappelons que les résultats scolaires seront connus le 11 septembre 2020, pour situer les enfants sur leur passage en classe supérieure.