Le maintien à compter de 2021 de la dynamique imprimée au développement du Bénin dépendra de la prochaine élection présidentielle, notamment de la volonté du chef de l’Etat de se porter candidat. Alors que le président Patrice Talon continue d’entretenir le mystère autour de la question, sa probable candidature s’est invitée au cœur des échanges à bâtons rompus que des jeunes du département du Mono ont eus hier, mardi 11 août à Lokossa, avec une équipe de la direction de la Communication de la Présidence. Le ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum, s’est également prononcé sur le sujet.
Le président Patrice Talon accepterait-il que le peuple lui impose un second mandat ? Telle a été la question adressée hier, mardi, à l’équipe de la direction de la Communication de la Présidence au cours d’une séance d’échanges à bâtons rompus organisée, à Lokossa, en vue d’éclairer la lanterne des jeunes leaders politiques et opérateurs économiques du Mono sur des programmes et réformes initiés par le chef de l’Etat. Et loin d’esquiver la préoccupation du citoyen qui exprime en fait ce qui taraude, depuis peu, les esprits de nombre de Béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, directeur de la Communication de la Présidence, s’est voulu rassurant. Selon lui, « le chef de l’Etat est un homme fidèle et qui le restera vis-à-vis de son peuple ». Le directeur de la Communication de la Présidence sera appuyé par le ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum. Au dire de Me Quenum, le président Patrice Talon reste également fidèle à sa promesse de servir son peuple en plus de ce qu’il tient à la relation de fidélité qui le lie à ce peuple. Mieux, l’avocat soutient que le chef de l’Etat est plus que jamais motivé à donner le meilleur de lui-même pour poursuivre les œuvres de construction du Bénin. « Il reste engagé et déterminé », insiste le ministre en charge de la Justice qui estime que le concert des appels suscitant la candidature du chef de l’Etat pour briguer un second mandat est le signal de ce que les gens commencent par comprendre la vision et les actions entreprises sous le quinquennat en cours.
Par ailleurs, la séance d’échanges, qui a duré près de trois heures en présence du secrétaire général du département, Arnaud Agon, a permis d’apporter des éclaircissements sur beaucoup d’autres préoccupations. La dématérialisation des actes administratifs, les recrutements dans la Fonction publique et les réformes dans le département ministériel qui en a la charge, le programme de crédit à taux zéro remboursable sur trois ans, concocté au profit des opérateurs économiques ont été notamment passés en revue.