Le débat en rapport avec la disposition sur le parrainage pour les présidentielles se cristallise à mesure que les échéances de 2021 approchent. Le code électoral en l’état, met de côté les aspirants à la plus haute fonction de l’Etat ne partageant pas le même point de vue que les acteurs au pouvoir. En effet, aux termes de cette loi, toute candidature à la magistrature suprême doit être portée par au moins 16 députés et/ou maires. Ce qui dans les conditions actuelles, n’offre pas de chance à l’opposition qui n’a que 6 maires sur les 77 et aucun député sur les 83. Et pour éviter un tel scénario, les députés conformément à leurs prérogatives, sont appelés à prendre leurs responsabilités. On parle ainsi d’une initiative d’assouplissement ou de suppression de l’exigence au cœur de polémiques afin de lever tout obstacle aux ambitions d’acteurs de l’opposition ou de tout autre citoyen. Il est demandé aux parlementaires de corriger à travers une relecture, ce qui est décrié par une bonne partie de l’opinion et qui relève de leurs actes d’ailleurs.