En l’espace de cent jours, le ministre de la communication et des technologies de l’information et de la communication, Komi Koutché a clairement montré ses intentions de relever les défis auxquels sa nouvelle fonction l’appelle. Il fait déjà bouger des lignes restées jusque-là statiques.
Dynamisme et disponibilité. Ce sont les qualités que montre le nouveau ministre de la communication et des technologies de l’information et de la communication. Komi Koutché montre, depuis sa nomination à ce poste, que même si on n’était pas qualifié pour un poste donné, on peut quand même mettre son intelligence et ses qualités intrinsèques au service de celui-ci. Pour ses premiers mois à la tête de ce département ministériel, plusieurs actions importantes sont à mettre à son actif.
Au nombre de celles-ci, on peut citer le lancement du processus de migration de l’analogique au numérique. A cet effet, le 22 octobre dernier, le ministre en charge de la communication a procédé à l’installation des membres de la commission nationale chargée de piloter ce dossier. A cette commission, Komi Koutché a été clair : «Nous devons travailler pour faire en sorte que le Bénin ne soit pas absent à ce grand rendez-vous historique du passage de l’analogique au numérique.
Nous devons travailler pour offrir au peuple béninois la meilleure solution qui soit quant à ce qui concerne ce grand rendez-vous. C’est pourquoi je voudrais nous inviter à l’assiduité et au travail objectif… ».
L’ancien Directeur général du Fonds national de la microfinance a aussi fait de l’Internet à haut débit, et à moindre coût, l’un de ses défis. Et il a commencé à œuvrer dans ce sens afin que d’ici peu les Béninois finissent avec l’accès difficile sur la toile. Il entend même passer à la vitesse supérieure. Dans ce sens, le mardi 5 novembre 2013, le ministre Komi Koutché a organisé une rencontre avec les opérateurs Gsm, les fournisseurs d’accès Internet, les associations de consommateurs, et les responsables de l’autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications.
Des discussions, il ressort qu’il y a d’espoir à nourrir. Seulement, le ministre a exhorté chacune des parties à jouer pleinement sa partition. «Vous avez fait des propositions. Nous allons nous les approprier. En plus des problèmes identifiés et des solutions proposées, j’ai noté quelques propositions supplémentaires, notamment la location des fibres noires de Bénin Télécoms, la libéralisation de segment relatif à la connectivité des fibres optiques…
Ce que je souhaite est que nous puissions aller au-delà des débats techniques…Vous devez pouvoir souffrir que, dans le souci d’aller dans une dynamique qui fera de notre pays le quartier numérique de l’Afrique, l’on n’amène pas l’Etat à sortir d’un secteur qui, en réalité, relève de la souveraineté.
L’Etat doit avoir sa présence, mais dans une stratégie qui répond aux normes en vigueur dans une économie libérale…», a souligné Komi Koutché à ses interlocuteurs. Grâce au dynamisme du ministre, l’aide de l’Etat à la presse privée est passée de 300 à 400 millions de Fcfa. Une vieille doléance des associations professionnelles des médias qui se concrétise ainsi. Mais tant qu’il y aura à faire, Komi Koutché n’aura pas tout fait. D’autres sujets aussi importants que ceux cités plus hauts sont sur sa table. Son dynamisme et sa disponibilité seront encore utiles pour les mener à bien.