Cela fait un an que le Nigeria a décidé de fermer ses frontières avec le Bénin et ses voisins pour lutter contre l’insécurité et la contrebande. Plus d’un millier de camionneurs se sont retrouvés bloqués. Beaucoup sont repartis et ont trouvé un autre chemin pour convoyer leurs marchandises.
Avec notre envoyé spécial à la frontière bénino-nigériane, Jean-Luc Aplogan
Sèmè-Kraké, poste frontalier bénino-nigerian, est la principale porte d’entrée et de sortie des voyageurs, des camions et des marchandises. Le parc de camions à l’intérieur du poste de contrôle juxtaposé n’est plus encombré. Lucien Gohoungo, représentant des camionneurs fait un point statistique : « Il y en avait au moins 700. Un an après, il ne reste plus que 50 camions semi-remorques. Ils ont trouvé un autre chemin. Ils font entrer leurs marchandises par le port »
Au lieu de rester éternellement bloqués, avec un chargement qui pourrit sous le soleil et la pluie et une facture de stationnement qui gonfle, les routiers ont fait le choix de faire entrer leurs marchandises au Nigeria par la mer. C’est ainsi depuis le 7 novembre 2019 : la nouvelle route est maintenant le port de Cotonou.... suite de l'article sur RFI