Les centres de santé et formations sanitaires qui gèrent mal les déchets biomédicaux risquent gros. Ils sont désormais mis en garde par le Ministre du Cadre de Vie, José Tonato et celui de la Santé Benjamin Hounkpatin à travers un communiqué en date du 18 août 2020. « Les responsables des structures sanitaires publiques comme privées ne disposant pas d’incinérateurs aux normes sont invités à s’abonner aux structures de traitement de déchets. En tout état de cause, la police environnementale et toutes les forces habilitées, sont instruites pour veiller au respect strict de la réglementation et sanctionner les contrevenants », souligne le communiqué signé des deux ministres.
Au Bénin, la gestion des déchets biomédicaux est réglementée par le décret 2002-484 du 15 novembre 2002 qui, en son article 15 dispose que : « Tous les hôpitaux et les formations sanitaires publics, privés ou confessionnels doivent procéder à la collecte séparative de leurs déchets dans des récipients appropriés à chaque catégorie de déchets. Si ces récipients sont en plastique, il doit s’agir de plastique non chloré. Ces récipients doivent être résistants, étanches et faciles à fermer ». L’article 45 va plus loin : « Nul n’a le droit de brûler à l’air libre les déchets biomédicaux ». Face aux constats de ce que des structures sanitaires ne respectent pas les dispositions, les deux ministères prennent leurs responsabilités.