Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Organisation réussie des examens de fin d’année dans le contexte du Covid-19: Les enseignements à tirer

Publié le lundi 24 aout 2020  |  La Nation
L`école
© aCotonou.com par dr
L`école béninoise
Comment


Par Alexis Meton,
Malgré le contexte de la pandémie du coronavirus, l’année scolaire 2019-2020 est allée à son terme avec l’organisation des divers examens. Les acteurs en sont satisfaits.


«?L’année scolaire 2019-2020 a été fortement perturbée par la pandémie de la Covid-19 à telle enseigne que nous avons failli la perdre. Mais, la clairvoyance du chef de l’État et de son gouvernement a permis de prendre les dispositions rigoureuses pour la sauvegarder?». Ainsi s’est exprimé le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, appréciant les dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Ces dispositions ont permis la poursuite des activités académiques malgré le contexte de la pandémie. «?Les apprentissages se sont donc déroulés correctement. Les apprenants ont subi les examens de certification dans le respect strict des mesures de lutte contre la pandémie de la Covid-19?», s’est réjoui le professeur Mahougnon Kakpo.
Pour les syndicalistes, il y a lieu de féliciter le gouvernement pour les différentes mesures prises au profit des établissements scolaires dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, même s’il y a quelques réajustements à faire. Ces mesures, pensent la plupart, ont favorisé la poursuite des activités scolaires, notamment l’organisation des différents examens. Pour Appolinaire Afféwé, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb), globalement, malgré le grand risque que représente cette pandémie pour les acteurs de l’école autorisés à reprendre pendant cette crise sanitaire, les résultats des examens scolaires sont appréciables. «?En exigeant la reprise de mai pour les écoliers du Cm2 et du collège, le taux de réussite est satisfaisant. Il le serait davantage si la pandémie ne s’était pas invitée?», a reconnu Appolinaire Afféwé.
Nestor Sènou, enseignant d’histoire-géographie et directeur par intérim d’un établissement privé dans les Collines, fait constater, pour sa part, un bilan élogieux quant aux résultats de fin d’année enregistrés par le Bénin au cours de cette année scolaire. Il faut féliciter le gouvernement pour l’ensemble des mesures prises, estime-t-il, en décernant un satisfécit au régime et à tous les acteurs qui se sont impliqués dans le processus.


Propositions pour la prochaine

Il conseille, en effet, pour la prochaine rentrée scolaire prévue pour le 28 septembre, plus de dispositifs de prévention dans les établissements scolaires. « Pour la rentrée scolaire 2020-2021, je pense que le gouvernement doit multiplier les efforts pour doter les établissements de matériel de lavage des mains et de protection. Il y a des zones dans notre localité où personne ne dispose de matériel », indique Nestor Sènou. Il préconise plus d’exigence dans le port des masques et le lavage des mains cette année dans les établissements scolaires, qu’on recense aussi les effectifs avant d’envoyer les masques en conséquence, comme c’était le cas lors des examens. Son plus grand souhait est que les autorités veillent à envoyer dans les écoles et collèges, les masques qui leur sont destinés. Nestor Sènou plaide également pour l’ouverture d’une ligne verte par département dès la rentrée prochaine afin de désengorger celle de Cotonou. Toutes choses qui vont favoriser l’efficacité de la prise en charge des cas positifs, selon lui.
Pour le syndicaliste Appolinaire Afféwé, outre la dotation des écoles en dispositifs de lavage de mains et autres masques, il faut procéder régulièrement à la désinfection des classes avec des produits appropriés. Le secrétaire général de l’Unstb suggère aussi de faire dépister tous les acteurs de l’école comme ce fut le cas des enseignants du Cm2 et d’organiser des campagnes de sensibilisation à l’endroit des acteurs de l’école, en particulier les enfants et leurs parents. Il convient aussi, souligne Appolinaire Afféwé, de repousser la rentrée en octobre, pour permettre aux enseignants de rafraîchir un peu leurs cerveaux pour mieux démarrer l’année. Il justifie sa proposition par le contexte de double reprise en mai et août et estime que certains enseignants ont travaillé depuis mai jusqu’à ce jour, car ils ont assisté leurs directeurs dans l’encadrement des candidats du Cm2.
Commentaires