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Affaire des Aces recrutés en 2014: L’injustice perdure au Ministère des finances

Publié le jeudi 27 aout 2020  |  Matin libre
Réunion
© aCotonou.com par MC
Réunion ordinaire du Conseil des ministre de l`UEMOA
Dakar, le 20 décembre 2019 - Le Conseil des ministres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a tenu une réunion ordinaire, ce vendredi 20 décembre, à Dakar, au siège de la BCEAO. Photo : Romuald Wadagni, ministre de l`Économie et des finances du Bénin, président du Conseil
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Les Agent contractuels de l’État (Ace) du ministère de l’Economie et des finances (Mef) recrutés en 2014 donnent une fois encore de la voix. Victimes d’injustice et végétant dans une précarité de l’emploi sous la Rupture, ils crient leur ras-le-bol et appellent le chef de l’État au secours. Et c’est à travers une déclaration.



Plus d’un an après le conseil des ministres en sa séance du 31 juillet 2019 présidé par le Chef de l’Etat en personne et qui a résolu définitivement le problème des Ace Promotion 2014 du ministère de l’Economie et des finances, rien n’a bougé à ce jour, dans le sens de leur rétablissement. Plus grave, dénoncent-ils, ces agents sont sans salaires depuis plus d’un an que cette décision du Chef de l’Etat a été prise bien qu’ils soient tous présents au poste dans les différents ministères où ils ont été redéployés. En effet, bien qu’étant recrutés pour le ministère de l’Economie et des Finances (Mef), ces agents ont plutôt été redéployés manu-militari dans quatorze (14) autres ministères autre que celui de leur ministère de recrutement et ce, font-ils savoir, en violation flagrante des articles 2, 262 et 275 du Statut Général de la Fonction Publique stipulant « qu’un Ace ne saurait être redéployé en dehors de son ministère de tutelle puisque ce dernier est recruté sur poste ». Et selon leurs explications, il leur est par ailleurs taillé un Contrat de travail à durée indéterminée (Cdi) spécial différent du contrat (Cdi) type de tous les autres Ace du Bénin où l’on y voit des Contrôleurs des Impôts formés pendant neuf (9) mois sur douze (12) aux frais de l’Etat. Ayant servi l’administration fiscale pendant quatre ans, ils sont transformés en Secrétaires des services administratifs avec comme année de recrutement 2019 au lieu de 2015 qui est l’année de leur admission au concours organisé par le Ministère du Travail et de la Fonction Publique. Et ce changement de corps serait justifié par la fonction publique, à en croire leurs propos, par le fait de la suspension intervenue de leur formation « en violation flagrante des textes de la République ». Et en remplacement de ces Ace 2014 dont la formation avait été entre temps suspendue, il a été procédé au recrutement des mêmes corps et profil qui sont envoyés en formation.

Le comble…


Aux dires de ces agents, le payement de leur salaire suspendu depuis déjà dix-sept mois (17) mois, a été conditionné à la signature des contrats mis en cause et modifiés régulièrement selon le bon vouloir de la fonction publique. Et « suite aux chantages, menaces de radiation, la faim, la misère et les problèmes familiaux », une minorité de ces agents a signé le fameux contrat « en désespoir de cause ». Ces agents ne sont toujours pas rentrés en possession des avantages et primes de 2015 à 2019 et il leur est demandé de signer juste les contrats modifiés sans faire cas de ce qu’on leur doit. Le secrétaire général du Mef leur a refusé le Cdi par une note le 1er mai 2019 avec pour motif, la disparition de l’objet de leur contrat qui est de servir au Ministère de l’économie et des finances en tant que contrôleurs des impôts.

Désemparés, ils en appellent à une nouvelle intervention du Chef de l’Etat, du Ministre de l’économie et des finances et du Ministre du Travail et de la fonction publique, pour mettre un terme définitif à cette maltraitance qui dure depuis cinq ans.



M.M

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