Le gestionnaire-Mandataire de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) est descendu au ministère des Affaires étrangères et de la coopération ce mardi, pour constater l’effectivité de l’opération dénommée appui à la formalisation des demandes d’actes de naissance sécurisés, de certificats d’identification personnelle et de carte nationale d’identité biométrique dans les ministères. L’initiative a démarré ce lundi 31 août. L’objectif est d’éviter que les agents de l’Etat laissent le travail pour se retrouver dans de longues files d’attente.
Des va-et-vient incessants dans la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères et de la coopération ce mardi matin. Après une prise photographique, un diplomate rentré au pays pour les vacances se dirige, son garçon dans les bras, vers les bureaux de l’Anip improvisés sur les lieux. Pour lui, c’est un soulagement : « Je n’avais pas fait le ravip. On m’a permis d’abord de rattraper ce retard avant de poursuivre le processus. Mon enfant aussi est pris en compte. Je suis très satisfait de l’opération », confie-t-il. Autrefois, les périodes d’enrôlement ou les campagnes visant la restructuration de l’état civil des personnes engendraient une perte de temps et de gain pour l’Etat et les entreprises privées, sans pour autant atteindre le plus grand nombre. Beaucoup de travailleurs et leurs familles étaient laissés en rade en raison des occupations. Cette fois-ci, l’Etat a décidé de ratisser large : « Après la fonction publique, ce sera le tour du secteur privé. Nous avons décidé d’adapter notre démarche aux statuts des cibles de l’Anip », déclare le gestionnaire-Mandataire de l’ANIP Cyrille Gougbédji. L’opération prend fin le 11 septembre 2020. La première journée a permis déjà de récolter plus de 115 demandes de carte nationale d’identité biométrique, d’actes de naissance sécurisés, de certificats d’identification personnelle et une soixantaine d’enrôlement au registre national des personnes physiques.