Le chef de l’ONU souhaite une action climatique "significative" dans tous les aspects de la reprise post-pandémie

Publié le vendredi 4 septembre 2020 | Xinhua

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Antonio Guterres, le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté jeudi les gouvernements à intégrer une action climatique "significative" dans tous les aspects de la reprise post-pandémie.

S'adressant à des ministres lors d'une réunion virtuelle sur la reprise durable après la pandémie de nouveau coronavirus, il a noté que le monde était confronté à deux crises urgentes : le COVID-19 et le changement climatique.

"Attaquons-nous aux deux et laissons aux générations futures l'espoir que ce moment puisse être un véritable tournant pour les gens et la planète", a lancé M. Guterres dans un message vidéo.

La réunion ministérielle, convoquée par le gouvernement japonais, s'est tenue en présence de hauts fonctionnaires de plusieurs pays, ainsi que de représentants de groupes de jeunesse, d'organisations de la société civile, d'entreprises et de gouvernements locaux.

En parallèle, un portail en ligne, The Platform for Redesign 2020, a été lancé, présentant les politiques et les actions en matière de climat et d'environnement dans la reprise post-pandémie. Cette plateforme contribuera à créer un élan pour la prochaine conférence onusienne sur la lutte contre le changement climatique, la COP26, qui se tiendra l'an prochain à Glasgow en Ecosse.

Le chef de l'ONU a présenté six mesures favorables au climat dans le cadre d'une reprise durable : investir dans les emplois verts, ne pas renflouer les industries polluantes, mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, tenir compte du risque climatique dans toutes les décisions financières et politiques, travailler ensemble et, surtout, ne laisser personne derrière.

M. Guterres a appelé tous les pays, en particulier les membres du G20, à s'engager à établir des émissions neutres en matière de carbone avant 2050. Il a exhorté chacun à soumettre des contributions "plus ambitieuses" avant la COP26 afin de parvenir à l'objectif d'une limitation de la hausse du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.

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