Réunies, vendredi 4 septembre dernier à Cotonou, à l’occasion d’une journée de réflexion organisée par Gerddes-Afrique avec l’appui de la Fondation Saai, des Organisations de la Société civile ont lancé un appel aux différents acteurs politiques pour des élections apaisées et inclusives en 2021.
Le communiqué final issu des travaux de la journée de réflexion de la Société civile sur les prérequis pour une élection apaisée et inclusive, vendredi 4 septembre dernier à Cotonou, appelle les différents acteurs politiques à un dialogue pour un consensus. Un consensus pour des joutes électorales apaisées et tout aussi inclusives. Dans un contexte où des acteurs politiques admonestent certaines dispositions de la loi électorale, les Organisations de la Société civile privilégient la voie du compromis. Aussi bien les acteurs politiques que les gouvernants, tous sont invités à un dialogue politique pour lever tout obstacle susceptible de nourrir des conflits. Il s’agit à travers cet appel d’amener les différents acteurs à réfléchir autrement à la mise en application des lois et à s’engager pour la paix. S’estimant être une force de médiation au service de toutes les composantes du pays, les organisations de la Société civile indiquent que « nous avons besoin d’un pays développé et apaisé » et la tenue de l’élection présidentielle de 2021 dans la paix et la concorde est un pari à gagner. L’appel tient d’une volonté de prévenir d’éventuels conflits pendant cette phase de la vie du pays.
A l’ouverture des travaux de cette journée de réflexion, Sadikou Alao, président de Gerddes-Afrique, a indiqué que face à la réforme du système partisan, la liste électorale et toute autre disposition électorale, la classe politique aura besoin de patience pour améliorer les textes et pratiques en matière électorale. Une tâche certes difficile mais pas impossible.
« L’échéance électorale de 2021 revêt pour nous un grand intérêt et notre souhait à la Cena est que ces élections se déroulent dans la transparence et dans un climat de paix et de fraternité », a souligné Noélie Apity, représentante du président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), tout en relevant la mission de veille citoyenne assurée par les Organisations de la Société civile dans le déroulement des processus électoraux.