La journée internationale de l’alphabétisation était à sa 55e édition, mardi 8 septembre dernier. Dans les départements du Borgou et de l’Alibori, la célébration n’est pas passée sous silence.
Le rôle de l’alphabétisation dans le processus de développement d’un pays n’est plus à démontrer. D’où la journée que la communauté internationale lui consacre, le 8 septembre de chaque année, pour la célébrer. Instituée en 1966 par la Conférence générale de l’Unesco, elle vise à mettre en exergue les réalisations dans le domaine de l’alphabétisation, puis à réfléchir aux moyens pour relever les défis qui s’imposent. Cette année, la journée était à sa 55e édition.
Le Borgou et l’Alibori ne sont pas restés en marge de cette célébration placée sous le thème « Enseignement et apprentissage de l’alphabétisation : le rôle des éducateurs et l’évolution des pédagogies pendant la période de crise de la Covid-19 ». Grâce à la direction de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales soutenue par l’Ong Sia N’Son, le Réseau national des opérateurs privés pour la promotion de l’alphabétisation et des langues (Renopal) et l’appui de la Coopération Suisse, grande était la mobilisation autour de cette célébration, mardi 8 septembre dans les deux départements. C’est à Komiguéa, dans la commune de N’Dali, que les manifestations officielles ont eu lieu.
Comme le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, les différents intervenants ont rappelé les bienfaits de l’alphabétisation au service d’un pays et des populations. Selon eux, il s’agit de lui reconnaître la place qui doit lui revenir. Au Bénin, se sont accordés à reconnaître les divers acteurs de l’alphabétisation présents, de grands efforts se font. Mais ils souhaitent voir le gouvernement s’impliquer davantage dans la promotion des langues locales ou vernaculaires.
La célébration de la journée a été marquée par plusieurs activités dont une foire du livre installée à la salle d’alphabétisation de Parakou et qui a pris fin hier.