Dans la posture d’assistance pour la lutte contre le Coronavirus, le gouvernement a octroyé des enveloppes financières à des composantes socioprofessionnelles et institutionnelles. Des artisans bien entendu ont été pris en compte par l’élan de solidarité gouvernementale sans oublier des entreprises pour atténuer les effets en termes de compensation aux manques à gagner. Curieusement sur la ligne, les acteurs de premier plan après le personnel de santé à savoir les médias, attendent toujours d’être assistés. Vivant comme tous la situation et subissant donc les mêmes impacts, les patrons de presse continuent de se débattre seuls pour faire face aux charges quotidiennes dans le contexte de Covid-19. Aux attentes nourries pour agir en leur faveur, on se contente d’exploiter leurs compétences pour relayer les informations sur l’engagement des pouvoirs publics dans la lutte sans pour autant se soucier de leurs conditions de travail. Et il sied de penser aux promoteurs et promotrices d’organes de presses inévitablement affectés par la crise sanitaire. Le gouvernement qui décide de tout dans ce sens est appelé à agir en faveur des entreprises de presse.