L’enfance heureuse. Au Bénin c’est une réalité encore lointaine. Au dehors, à la maison, au marché, les enfants vivent l’enfer. Leurs droits énumérés dans des documents, accords et conventions ratifiées continuent d’être violés.
Dans ce sens, les chiffres cités par le ministre des Affaires sociales et de la microfinance font froid dans le dos. Véronique TOGNIFODE, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de plaidoyer de Haut Niveau pour la promotion et la Protection des Droits de l’Enfant en République du Bénin, mercredi 9 septembre au Bénin Royal Hôtel, a déclaré que : <>. Au marché Dantokpa à Cotonou, poursuit-elle, 2149 enfants dont 1 669 filles au marché de Ouando (Porto-Novo) et 1056 enfants dont 732 filles au marché Arzèkè à Parakou. A Malanville par ailleurs, les enfants sont sujets au phénomène de mendicité et on y enregistre 1.688 enfants Talibé>>.
Si les enfants constituent la force de demain, leur protection par les adultes ne devrait pas être à marchander. Pourtant, les goulot d’étranglement pour l’épanouissement des enfants persistent, non pas qu’ils ne sont pas connus. Il est tant, et non pas tard, pour le Bénin en général et chaque citoyen en particulier de renoncer aux vilaines pratiques incriminées à savoir : travail forcé, mariage forcé, exploitation économique et sexuelle…