Au Bénin, le banditisme et l’insécurité n’ont pas disparu pour autant. Pour cause, des citoyens continuent d’être dévalisés de leurs biens, tous les jours. À moto, à voiture et même à pieds, la sérénité n’est toujours pas de mise. Dans d’autres cas de figure, à défaut de t’arracher de force ton bien, tu peux y perdre la vie. Face à ce fléau aussi vieux, le gouvernement de la Rupture et du nouveau départ après avoir été éprouvé pendant un long moment sur ce plan sécuritaire, a depuis un moment changé de fusil d’épaule. Désormais, l’on constate que les braqueurs et autres semeurs de troubles sont beaucoup plus neutralisés que capturés vivants. Cette méthode extrême d’en découdre avec ces braqueurs même si elle est adoubée par certains qui pensent qu’elle fait régresser les vols et braquages, ne signifie pas systématiquement que le mal n’est plus là. Car les plaintes n’ont jamais cessé. Nous voilà à l’orée des fêtes de fin d’année, où généralement la quiétude des populations est beaucoup plus mise à l’épreuve par ces hors la loi. La Police républicaine est donc très attendue face aux défis sécuritaires quotidiens notamment ce dernier trimestre de l’année. Les paisibles citoyens ont besoin d’être rassurés qu’ils peuvent aller et venir en toute quiétude puisque, déjouer au maximum des cas de vols, de meurtres, de banditismes et de braquages a toujours été un défi inavoué que ces forcenés lui lancent dans cette période. Même si la Police en est consciente, il reste que l’anticipation, la promptitude et le quadrillage du territoire, dans ses coins les plus insoupçonnés, doivent être constatés efficacement. L’on ne peut pas ne pas reconnaître l’effort qui se fait chaque jour par la Police républicaine dans tous les arrondissements du pays pour garantir la sécurité à tous, mais parfois il suffit d’un braquage sur la voie, à votre portail ou dans votre ruelle pour remettre en cause ce dévouement des flics.