Selon l’autorité ministérielle, la mise en place parallèle de ce produit en lieu et place du Thalis 112 EC, produit légalement reconnu et recommandé, viole gravement le cadre réglementaire de la fourniture des intrants dans la filière coton et compromet dangereusement la gestion des ravageurs du cotonnier.
Gaston Dossouhoui prévient qu’en cas de récidive, les auteurs et complices subiront la rigueur de la loi.
Il rappelle également que seule la Société pour le développement du coton (Sodéco) est habilitée à livrer des intrants agricoles au profit de la filière coton et invite les acteurs de cette filière notamment les producteurs à la vigilance et à dénoncer les auteurs et complices de cette pratique.
Par ailleurs, les directions départementales du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, sont instruites à l’effet de faire respecter les dispositions légales en la matière.