Par Alexis Meton,
Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, à la tête d’une délégation a foulé le sol béninois hier mercredi 23 septembre. Elle a été accueillie à l’Aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cotonou par le chef de la diplomatie béninoise, Aurélien Agbénonci, pour une visite de 48 heures.
La nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie est depuis ce mercredi 23 septembre à Cotonou. Cette visite de travail de 48 heures lui permettra de s’entretenir avec plusieurs autorités béninoises sur les projets phares de développement appuyés par l’Organisation internationale de la Francophonie. Ainsi, elle rencontrera le chef de l’Etat, Patrice Talon, ce jeudi avec qui elle discutera de plusieurs sujets relatifs à la coopération entre le Bénin et l’oif. « J’ai voulu faire cette visite au Bénin en tant que nouvelle secrétaire générale de la Francophonie parce que le Bénin est un pays très dynamique au sein de l’organisation », a-t-elle déclaré à sa descente. Louise Mushikiwabo se dit très fière des relations conviviales qui existent entre son organisation et le Bénin et remercie le pays pour son soutien indéfectible lors de son élection à la tête de l’organisation. « C’est vraiment avec joie que je suis ici à Cotonou. J’ai voulu suivre les progrès qui sont faits ici au Bénin et voir dans quelle mesure apporter ma contribution», a-t-elle indiqué.
L’autre raison qui justifie sa présence au Bénin est de s’entretenir avec les Béninois, surtout les femmes qui se battent tous les jours pour l’émergence du pays. Selon elle, le Bénin est un pays de grande culture et représente une puissance intermédiaire dans cette partie de l’Afrique et surtout un pays qui est tourné vers l’avenir. « Nous, à la francophonie, nous considérons le Bénin comme un pays membre très important. À 50 ans d’existence de notre organisation, nous sommes tournés vers l’avenir, d’où notre intérêt pour certains de nos Etats membres qui avancent rapidement sur la voie du développement », a-t-elle conclu.