Le Ministères des affaires sociales et de la micro finance (Masm) avec le soutien de l’Unicef a organisé, à l’intention des membres du comité départemental de protection de l’enfant du Zou, un atelier pour renforcer leurs capacités. Cette rencontre de deux jours a pris fin le vendredi 18 septembre dernier à Bohicon.
Insuffler une nouvelle dynamique au comité départemental de protection de l’enfant du Zou. Tel est le principal objectif de cet atelier. En effet, selon Sakinatou Imorou Ganmbari, épouse Adégoutè, Directrice départementale des affaires sociales et de la micro-finance du Zou, ledit comité département, végète dans la léthargie parce qu’il ne tient plus ses différentes sessions régulières depuis 2018 alors que des cas de violations fragrantes des droits de l’enfant sont enregistrés au quotidien dans le département du Zou. A l’en croire, elle est due au manque de ressources, indisponibilité de chacun des membres qui chercher à travailler en solitaire alors que cette bataille ne peut aboutir sans une synergie d’action entre tous les acteurs du sommet jusqu’à la base. Face à une telle passivité du comité départemental de protection de l’enfant qui ne réfléchit plus aux stratégies à adopter pour enrayer le fléau ou du moins le freiner, le Gouvernement à travers le Masm a décidé d’actualiser les connaissances des membres de ce comité élargit aux maires des neuf Communes du Zou afin qu’ils connaissent au mieux leurs rôles, leur responsabilité et les actions qu’ils doivent poser pour aider les enfants à la promotion de leurs droits. Cette rencontre vise également à faire comprendre aux participants la nécessité de travailler en synergie pour lutter contre les graves violations de droits qu’on note à l’endroit des enfants dans le département du Zou et d’apporter la réponse qu’il faut afin qu’ils soient respectés. Bien qu’ils ne soient pas membre du comité départemental, les élus locaux et communaux ont un rôle de premier plan à jouer dans cette bataille. C’est ce qui justifie d’ailleurs leur implication dans le présent atelier pour qu’ils s’approprient le rôle à jouer, prendre à cœur la question de la promotion des droits des enfants et programmer dans leur budget des ressources pour répondre aux violations des droits de l’enfant dans leurs Communes respectives.