L’ex-ministre de la microfinance et de l’emploi des jeunes et des femmes et actuelle conseillère spéciale du Président togolais, Reckya Madougou, était ce mercredi 30 septembre 2020 l’invitée de l’émission le Club de l’Economiste. Elle s’est prononcée sur des questions relatives à la monnaie Eco, la mise en œuvre des objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la fermeture des frontières nigérianes.
Reckya Madougou soutient que la monnaie Eco va restaurer la souveraineté à la fois politique et économique de nos pays. Certes, la monnaie Eco ne sera pas la seule condition pour le développement, mais elle va favoriser l’intégration de notre sous-région « en ce sens où une monnaie unique non seulement elle facilite les échanges mais surtout cela permet aux agents économiques d’êtres indépendants vis-à-vis de l’extérieur ». L’amazone de l’inclusion financière prône une parité flexible de l’Eco.
En ce qui concerne la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), elle souligne que la mise en œuvre des objectifs va permettre l’intensification de la production locale et les échanges entre les pays africains. « Le commerce intra- continent ne représente que 16 %. (…). Quand vous prenez d’autres continents, ils commercent jusqu’à 75 % entre eux-mêmes », a-t-elle déploré.
Sur la question de la réouverture des frontières bénino-nigérianes, la Conseillère Spéciale du Président Faure Gnassingbé se réjouit des discussions en cours pour résoudre ce contentieux. Elle félicite les deux parties et les encourage à poursuivre les discussions.