Le secteur du cinéma constitue l’un des plus puissants moteurs de la culture mais au Bénin, malheureusement, fait constater le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, notre pays le Bénin ne se positionne pas encore en bonne place dans cet univers où excellent d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, etc. Pourtant, estime-t-il, il y a des acteurs talentueux qui sombrent à cause de l’individualisme et de la méchanceté des acteurs béninois de ce secteur. Il y a lieu de revoir les comportements et de développer une solidarité estime-t-il. En rencontrant les cinéastes ce mardi 29 septembre, Gilbert Déou Malè ne vise qu’un objectif, relever le niveau de performance du cinéma béninois. Pour ce faire, il leur a tendu la perche pour que les artistes eux-mêmes se prononcent sur les maux qui minent leur corporation. Très heureux sont-ils de cette première invitation du Dg, affirme Éléphant mouillé comme tous les acteurs d’ailleurs, qui ont fait l’autopsie du secteur avant d’égrener un chapelet de doléances. Il ressort de leur intervention à tour de rôle, que pour avoir du cinéma de qualité, il faudra y mettre les moyens financiers et renforcer les capacités des acteurs. Ils se réjouissent néanmoins de l’effort considérable que fait l’actuelle équipe du Fac et qui donne espoir à tous les acteurs culturels. Le Dg/Fac, après l’avoir écouté, souhaite entreprendre certaines démarches dont la première est un partenariat à établir avec le Fapa, le Fonds d’Appui à la Production Audiovisuelle dont le directeur de trouve être l’un des administrateurs du Fac. Il a demandé aux cinéastes de réfléchir au contenu de ce partenariat à soumettre sous peu au directeur. Par rapport au problème de salles de cinéma posé par les artistes, des solutions adéquates seront également trouvées a rassuré Gilbert Déou Malè qui se réjoui aussi de cette séance de travail avec les cinéastes béninois.