« Ce n’est pas une mission impossible, quand on sait que certains enseignants s’arrangent quand ils le peuvent pour aller donner les cours dans les établissements privés. Ils vont largement au-delà des 30 heures. Quand on sait qu’ils peuvent aussi s’épuiser en donnant les cours de maison, arrondir les 30h, ce n’est pas impossible ». C’est l’essentiel à retenir des propos de Alain Orounla, ministre de la Communication et de la poste et porte-parole du gouvernement ce samedi 3 octobre 2020 sur la Télévision nationale au sujet de l’augmentation de la masse horaire des aspirants au métier d’enseignant du secondaire. Au détour de cet entretien dont le thème est “L’actualité nationale au peigne fin”, le ministre a laissé entendre que dans un devoir constitutionnel d’assurer l’éducation de tous, à défaut d’augmenter le nombre d’aspirants et les laisser dans une précarité, le gouvernement a choisi d’augmenter le nombre d’heures. Selon l’invité, c’est un effort de solidarité nationale que le gouvernement demande aux enseignants pour les enfants béninois. « Cette mission s’accompagne d’une compensation pépinière, d’un statut, car ces aspirants peuvent être déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) », a conclu Alain Orounla.