Leur coup de gueule n’est pas tombé dans des oreilles de sourd. Le vendredi 2 octobre dernier, les 6 Confédérations et Centrales syndicales à savoir : la Csa-Bénin, Cosi-Bénin, l’Unstb, la Cgtb, la Csub et enfin la Cspib, ont étalé les motifs de leur colère noire sur la dernière décision du Ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Pr Mahougnon Kakpo, relative à l’imposition aux enseignants aspirants de 30h de cours par semaine. Une décision qui, selon la partie syndicale, est une « trahison » qui vient ôter toute décence au métier d’enseignant. A travers cette démarche, Noël Chadaré, Anselme Amoussou, Moudassirou Bachabi et autres, avaient convié le Chef de l’Etat, Patrice Talon, à arrêter la pollution des esprits et sonné la fin de la l’impertinence pour crédibiliser la rupture. Un appel auquel le Chef de l’Etat, Patrice Talon, a répondu favorablement. De sources concordantes, les Confédérations et Centrales syndicales seront face à Patrice Talon demain, jeudi 8 octobre 2020, pour une fois encore, dire leurs déboires et faire comprendre leurs inquiétudes au patron de la rupture. Une rencontre qui, en présence des membres de son gouvernement concernés, les représentants des organisations syndicales et les deux porte-parole de la fédération nationale des collectifs des enseignants pré-insérés du Bénin, pourrait conduire à l’annulation pure et simple de cette décision et viendra normaliser le quota horaire des cours.