La facilitation du transit fait partie intégrante des politiques de transport de l’Uemoa et de la Cedeao pour stimuler le commerce inter et intra régional et international, facteur de croissance économique. C’est à cette ambition que répond l’installation progressive des Postes de contrôle juxtaposés (Pcj) qui réduisent les tracasseries frontalières. A la frontière entre le Bénin et le Togo, du côté de Hillacondji et de Sanvéecondji, la construction de ce Pcj avance. Le taux d’exécution des travaux est de 98,20%.
A la frontière bénino-togolaise où l’UEMOA, avec l’appui de la Banque Africaine de développement, construit un poste de contrôle juxtaposé, les travaux sont presqu’à terme. Les différents bâtiments, le parking gros porteur ou encore les guichets de formalités douanières et policières sont tous achevés. D’après le rapport de la mission de contrôle, les travaux, estimés à environ 8 milliards de francs CFA, sont à un taux d’exécution de 98,20%, en dépit des problèmes enregistrés depuis leur lancement.
Entre autres avantages qu’offrent les Postes de contrôle juxtaposés, on note la simplification du transport et des déplacements transfrontaliers des personnes et des biens, la suppression des barrières non tarifaires liées au transit, la réduction des longues files d’attente aux frontières, la simplification des procédures et des documents, l’interconnexion des systèmes douaniers, l’établissement d’une caution unique.
C’en sera donc vite des tracasseries à la frontière entre le Bénin et le Togo, au niveau de Hillacondji. Les travaux, presqu’achevés, ouvriront de nouvelles perspectives pour les économies de ces deux Etats liés par l’histoire.