Oui est-on tenté de dire. Ceci, en attendant que d’autres dossiers ne soient révélés à la face du monde. Mais, ce qui est certain, cette affaire reste collée au régime de Patrice Talon.
Un héritage que l’histoire retiendra. Se rappeler ce quinquennat de l’homme n’ira pas sans ce scandale financier de détournement de plusieurs milliards (imprécision sur le montant total) à la Direction générale des impôts (Dgi). Même si, la justice semble être à l’oeuvre et que le principal accusé est derrière les barreaux, ce qui dénote d’une volonté politique de lutte contre l’impunité, il n’en demeure pas moins qu’un scandale financier a éclaboussé la gouvernance sous Talon, à l’instar des régimes qui l’ont précédé. Comme si c’était hier, l’affaire Icc services, sous Yayi Boni, reste vivace même dans les méandres de l’oubli. ‘’L’affaire Sonacop’’ et ‘’Titan’’ gate, sous Kérékou, résistent au temps. Seulement, le hic ici sous le chantre de la Rupture, c’est qu’après avoir de tout temps ponté du doigt la gouvernance des autres, principalement celle de Boni Yayi, en s’affichant comme le Président ‘’Parfait’’, à qui rien n’échappe, qui pouvait imaginer qu’un scandale de cette ampleur allait se dérouler au nez et à la barbe du régime de la Rupture. Cette affaire reste à la limite, du jus aux opposants de l’homme pour l’élection présidentielle prochaine. Tout comme Talon et son équipe ont chanté en son temps, la mauvaise gouvernance de Yayi Boni du fait principalement de l’affaire Icc services et, en ont même fait un sujet de choix lors de la campagne électorale en 2016, eux aussi, ne seront pas exemptés en 2021. Quoi que l’on dise, aussi bien qu’on aime énumérer les actifs du quinquennat de Talon, la Dgi gate fait partie des passifs, que des proches du chef de l’Etat soient impliqués ou non. Comme quoi, on ne peut jurer de rien tant qu’on n’a pas fait l’expérience de l’exercice du pouvoir d’Etat.