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Démissions en cascade au sein des Fcbe, Udbn et Moele Bénin: Une ruée vers la rivière ?

Publié le jeudi 15 octobre 2020  |  Matin libre
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© aCotonou.com par DR
Les logos des partis politique Prd, Fcbe, Mpl et Udbn
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Matin Libre avait prédit une saignée au sein de certains partis de l’échiquier politique national. Ces formations politiques qui, ne disposant ni d’élus communaux, ni de députés à l’Assemblée nationale, offriraient de moins en moins à leurs militants, la chance de participer aux différentes joutes électorales. Les démissions en cascade ces derniers jours au sein des Fcbe, Udbn et Moele Bénin semblent donner raison au quotidien de Bar Tito.

Depuis quelques jours, une vague de démissions s’observe au sein des partis Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) de Claudine Affiavi Prudencio et du Mouvement des élites engagés pour l’émancipation (Moele-Bénin) de Jacques Ayadji, deux partis se réclamant de la mouvance présidentielle, mais également des Forces cauris pour un Bénin émergent de Paul Hounkpè, parti de l’opposition, officiellement reconnu. Ces démissions en cascade ne sont que la résultante de l’état de ces formations politiques après la mise en œuvre des nouvelles lois électorales. Privés d’élus législatif et communal, pour Modèle Bénin et Udbn à l’instar du Prd, ces partis ne peuvent prétendre offrir leur onction aux candidats à la prochaine présidentielle, conformément à la loi sur le parrainage. Avec 6 maires, les Fcbe sont, pour leur part, loin de réunir les 16 maires nécessaires pour parrainer un candidat à la présidentielle. Bien que légalement constitués, les Fcbe, l’Udbn, Moele Bénin, le Mpl et autres ne sont que l’ombre d’eux-mêmes si les lois demeurent en l’état et n’ont par conséquent, aucun rôle à jouer dans le processus électoral. Dans ce contexte, les militants sont contraints d’attendre 2026, pour prétendre prendre part aux joutes électorales. Il est donc indéniable, sauf revirement législatif, que ces partis n’offrent aucune chance pour leurs militants de participer à la gestion des affaires de leurs pays, dans les 5 prochaines années. Cela va de soi donc que désespérés, leurs partisans aillent se faire fortune ailleurs où l’herbe est verte.

Les faits donnent raison à Matin Libre

Péremptoire, votre quotidien Matin Libre avait prédit dans l’une ses parutions, le scénario auquel l’on assiste en ce moment, marqué par des défections tous azimuts de militants. Selon le quotidien de Bar Tito, « il n’est pas à exclure que bientôt, les présidents de ces partis supra cités se retrouvent à être des généraux sans troupe », car poursuit l’auteur de l’article, « out pour les législatives, les voilà aussi hors-jeu pour les communales et municipales. Subséquemment, ils ne pourront non plus, participer à la présidentielle de 2021 ». Il fallait donc attendre 2023 « pour renouer avec le ring politique ». Ce qui paraît illusoire pour la rédaction de Matin Libre, car à en croire l’article, « la notion du militantisme étant une denrée rare sous nos cieux, il faut s’attendre très prochainement à une vague de transhumance. La ruée vers la rivière risque d’être considérable », prédisait le quotidien. La prophétie se réalise.

Mike M.
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