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Art et Culture

Entretien avec Toro, artiste chanteur : « Je prépare un freestyle qui sortira avant l’année prochaine … »

Publié le vendredi 16 octobre 2020  |  Fraternité
Fidelio
© Autre presse par DR
Fidelio Aguemon, l’artiste toro
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Au Ames bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années .C’est encore plus vérifier quand il s’agit Toro qui fait son entrée, lentement mais sûrement dans le monde du showbiz béninois .De son vrai nom Fidelio Aguemon, l’artiste toro adopte un genre musical un peu particulier du « rap dans du kaka ».A travers cette interview, il parle de son parcourt et de ses ambitions.

Pourquoi avez-vous choisir la musique en tant qu’entrepreneur de chantier ?
La musique c’est ma passion depuis tout petit. Cependant, il faut forcement avoir un plan B de côté car la musique peut ne pas marcher. A part la musique, je suis également entrepreneur en chantier mais je priorise la musique. Et je veux adopter un genre musical un peu particulier car je veux mettre du rap dans le rythme ‘’kaka’’ de Sagbohan Daniel.

N’avez-vous pas de difficulté à combiner les deux ?
Je n’ai vraiment pas eu de difficulté particulière car je suis plus concentré à ma musique et cela n’empêche rien.

Quel a été votre parcourt musical ?
Je n’ai pas eu un très grand parcourt musical car je viens de commencer. Mais je dirai que je suis le ‘’onder gron’’ qui a plus de visibilité sur les réseaux sociaux. J’ai 6000 abonnés sur Facebook et 3000 sur instagram. Je ne crois pas qu’il y a de rappeur onder gron qui a ce nombre d’abonné. Cela fait à peine un an j’ai commencé mais mes objectifs sont en train d’être réalisé peu à peu.

Avez-vous connu des succès ?
Chaque jours qui passe est un succès pour moi parce que je ne recule pas, je vais de l’avant donc je le considère comme un succès .Je suis en auto production. Il y a une maison de production qui est en train de me faire la cours. Ainsi, nous sommes en communication pour avoir un pacte .Moi je ne fais pas le suivisme, pour ça je suis en train de vouloir me démarquer avec une particularité donnée. Je fais le rap à la base. Le Benin n’a pas une identité donnée, tout le monde préfère la musique étrangère. Alors, je veux expérimenter quelque chose et le temps nous donnera raison.

Combien d’année de carrières avez-vous et combien d’album avez-vous à votre actif ?
Je suis aujourd’hui à mon huitième mois j’ai commencé ma carrière proprement dite en 2020 donc l’année prochaine ça fera un an. Pour le moment je n’ai pas encore d’album à mon actif.

En tant qu’artiste comment traversez-vous cette période de la pandémie du coronavirus ?
Cette pandémie du coronavirus a impacté beaucoup de choses concernant ma carrière musicale. Cela a eu d’effet car au Benin les artistes non pas un salaire, c’est à travers les concerts et autres que nous arrivons à subvenir à nos besoins. Mais, heureusement je n’ai pas que la musique comme métier.

Quels sont les artistes avec qui vous collaborez ?
Je collabore avec sessime, blaaz, crisba, onder gronne, le royaume 229, bobo, dine wizi, sima .Il y a plein d’artistes avec qui je collabore. La liste n’est pas exhaustive.

Quels sont vos projets ?
J’ai d’énormes projets. Pour le moment, je prépare un freestyle que je vais sortir par la grâce de Dieu avant la fin de l’année en vidéo. Ce sera du rap en rythme ‘’kaka’’.

Que pensez-vous de la musique béninoise ? évolue-t-elle ou elle régresse ?
Je ne dirai pas qu’elle régresse, mais je dirai plutôt qu’entre artiste nous avons du mal à nous soutenir. C’est un peu le problème du shobiss béninois .J’espère juste que cette jeune génération qui arrive prouvera le contraire, je parle bien sûr de nous les jeunes artistes .Le réel problème est le manque de solidarité entre artistes, ce qui n’est pas bien.

Que faut-il faire pour mieux promouvoir les artistes béninois ?
IL faut que l’Etat béninois donne une importance à la musique béninoise, qu’il essaie d’y investir pour encourager ces artistes dévoués. L‘Etat doit organiser des grands concerts tout en priorisant les artistes béninois et non ceux d’ailleurs.
Propos recueillis par Audronne N’DAH
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