Restaurer l’autorité de l’Etat. Au terme du conseil des ministres du mercredi 14 octobre 2020, le gouvernement a adopté les modalités de gestion et de sécurisation du pâturage en République du Bénin. Une mission dévolue à un comité ayant en charge la mise en œuvre du plan national d’orientation et de développement des activités pastorales. Selon le compte rendu fait par le ministre de la communication, Alain Orounla, les activités de transhumance, telles qu’elles se déroulent sont sources de conflits permanents entre les éleveurs et les agriculteurs, avec des conséquences dramatiques. Ainsi, il urge de réorganiser ce modèle d’élevage pour préserver la sécurité des acteurs et de leurs biens, en contenant notamment les mouvements des bêtes dans les départements et communes.
Le Comité institué par le gouvernement aura entre autres pour mission : de préparer, mettre en œuvre et suivre les activités de gestion du pâturage, prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs, participer au règlement diligent des conflits éventuels. « Les ministres concernés veilleront au fonctionnement effectif des différents comités dédiés à la gestion de la problématique », a expliqué le ministre de la communication, Alain Orounla.
Vivement que cette approche génère plus de résultats que les précédentes. Car, l’ampleur des dégâts à chaque conflit entre agriculteurs et éleveurs est incommensurable.