«Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement fait preuve de la plus grande transparence en poursuivant les investigations relatives à cette malversation », a confié le ministre de la Communication et de la poste, Alain Orounla en réponse au souhait du président du parti Restaurer l’espoir, Candide Azannaï, de voir le ministre de l’Economie et des finances et le directeur général des impôts démissionner dans l’affaire relative à la disparition de plusieurs milliards à la Direction générale des impôts. La réponse a été servi au cours du point de presse tenu hier mercredi 14 octobre 2020 après le Conseil des ministres. «C’est une initiative qui n’a pas pu être prise que par l’Exécutif à qui on ne peut pas reprocher d’avoir tenté d’étouffer cette affaire mais qui bien au contraire, a ouvert et entamé les poursuites », a-t-il ajouté. Le ministre de la Communication et invite les uns et les autres à laisser la justice faire son travail. « Le temps de la justice n’est pas celui des tribats. Je crois que par sagesse, nous devrions laisser la justice procéder à toutes les auditions et toutes les investigations afin que nous sachions l’étendue des dégâts et les éventuels responsables de cette malversation dont je rappelle que le gouvernement en toute transparence a énoncé les poursuites et donc n’est pas dans la mesure dénoncée par la personnalité en question », a-t-il conclu.