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Fermeture des boutiques à Parakou: Les commerçants ibo reviennent à de meilleurs sentiments

Publié le vendredi 16 octobre 2020  |  Le Matinal
La
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
La marque Lolo Andoche ouvre une nouvelle boutique sur le boulevard Steinmetz de Cotonou
Cotonou, le 24 juillet 2020 Située sur l’axe boulevard Steinmetz, le nouveau showroom du créateur de mode béninois Lolo Andoche permet à ce dernier d’être plus proche de la population. L’ouverture de cette boutique c’est la réalisation d’un rêve du promoteur de lala marque Lolo Andoche, Charlemagne Amoussou
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Les boutiques des commerçants ibo de Parakou sont rouvertes depuis lundi 12 octobre 2020 après la médiation du préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé. Pour mieux s’imprégner de la situation, le directeur général des douanes et droits indirects, Charles Sacca Boco, a initié toujours avec les protagonistes, une nouvelle rencontre hier, mercredi 14 octobre. Selon l’autorité préfectorale qui a présidé ladite séance, le Dg Inoussa Sacca Boco, a déploré la démarche des commerçants nigérians en ce qu’elle pourrait entacher la crédibilité de l’administration douanière béninoise citée comme référence en Afrique. Il les a ensuite invités à se conformer aux nouvelles réformes en cours d’opérationnalisation. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), Arnold Akakpo, également présent à la séance, a, quant à lui, prodigué des conseils aux commerçants et leur a indiqué les canaux appropriés pour mieux se faire entendre. La séance s’est achevée sur des mots d’excuses du président de la communauté ibo à la satisfaction de tous les protagonistes. Outre le Dg douanes et le président de la Ccib, la rencontre a connu la présence des maires du Borgou et des opérateurs économiques de la ville de Parakou. Pour rappel, le jeudi 8 octobre 2020, il a été impossible pour les populations de Parakou de s’acheter certains articles et autres produits vendus naturellement par les commerçants nigérians communément appelés Ibo. Et pour cause, ces derniers ont fermé leurs boutiques et magasins pour protester contre les services des douanes qui, ont-ils dit, leur font payer des impôts et taxes jugés trop élevés.

La rédaction
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