Présidentielle 2021 au Bénin : Le BR désigne les candidats de l’opposition comme des ” amis d’hier ” à parrainer

Publié le mardi 27 octobre 2020 | lespharahons.com

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André OKOUNLOLA,député de la mouvance présidentielle

L’élection présidentielle prévue pour le mois d’avril 2021 au Bénin devrait être bel et bien inclusive. Les candidats de l’opposition au régime Talon peuvent compter sur le soutien des députés de la mouvance notamment ceux du parti Bloc Républicain pour avoir les parrainages. À la faveur de la ” Journée parlementaire des députés du Bloc Républicain ” ce vendredi 23 octobre 2020 à Abomey-Calavi, le député André Okounlola a rassuré les béninois sur l’inclusivité du scrutin présidentiel. L’ouverture d’esprit qui caractérise les députés du parti Bloc Républicain devrait favoriser un grand nombre de candidatures à l’élection présidentielle.

” Le parrainage est un acte individuel. C’est ce que la loi dit. Je crois que aujourd’hui nous avons besoin de parrainer “, a fait savoir le député André Okounlola. La configuration politique de l’heure ne permet pas aux partis politiques de l’opposition de présenter des candidats au scrutin présidentiel. L’opposition n’a pas d’élus au parlement. Celle présente dans les instances du pouvoir local n’a que six maires. D’autres intentions de candidatures indépendantes moins favorables au régime Talon s’expriment aussi. La loi fait obligation aux candidats de bénéficier du parrainage de 10% au moins des élus de la nation, soit 16 députés et ou maires. Interrogé sur les risques d’une absence de l’opposition à l’élection présidentielle, le député André Okounlola a rassuré.

” Qui vous appelez opposants ? Ils sont nos amis d’hier. Ils sont tous béninois non? C’est la démocratie. Il faut permettre le débat démocratique. Il faut permettre la candidature diversifiée et que le peuple ait la possibilité de choisir parmi ces candidats là le meilleur. On n’a pas besoin de fermer ( le parrainage, Ndlr)”, a déclaré le député BR André Okounlola. De plus en plus, les élus de la mouvance abordent la question du parrainage avec une liberté de ton. Cet état d’ouverture et l’impératif besoin de garantir une pluralité de candidatures à l’élection présidentielle devraient davantage rassurer les potentiels candidats n’ayant pas à disposition les élus parrains.

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