Les enseignants membres de l’Union des pré-insérés pour la sauvegarde de l’école du Bénin sont entrés en grève depuis le lundi 26 octobre 2020 comme convenu.
Pendant que le collectif des enseignants pré-insérés a renvoyé sa motion de grève pour ce mercredi 28 octobre, espérant une prise en compte de leurs préoccupations dans ce délai, leurs camarades ont préféré arrêter les activités jusqu’à l’amélioration de leur situation.
Julien Kandékansou représentant de l’Union, professeur d’un collège dans la commune de Zè, sur Frissons radio, a expliqué les raisons de leur mouvement de débrayage. « Quand nous avons déposé notre motion de grève dans la nuit du jeudi, les collègues ont dit qu’ils vont déposer la craie lundi avant qu’ils ne partent rencontrer le chef de l’État ». Le lendemain, poursuit-il, ils décident qu’ils n’irons plus en grève, et qu’ils vont attendre.
À en croire M. Kandékansou, ce report de la grève annoncé par l’autre mouvement syndical n’est pas clair. « La preuve est que les deux représentants qui ont participé à cette rencontre ont été déployés. J’ai appris qu’un a déjà signé son contrat et il travaille. Ils s’en foutent par mal des conditions de vie des autres », a révélé le syndicaliste.
Toutefois, l’Union des pré-insérés pour la sauvegarde de l’école au bénin espère et attend jusqu’à ce mercredi que les autres collègues leur emboîtent le pas. Dans le cas contraire, elle compte poursuivre son mouvement de grève pour récuser le volume horaire de 30 heures imposé pour un salaire de 95.000 F Cfa Franc ou 120. 000f Cfa par mois. « C’est impossible, et les collègues sont conscients », a-t-il indiqué.