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Lancement du projet AIRQALI-4-ASMAFRI : La qualité de l’air et l’asthme en étude au Bénin

Publié le samedi 7 novembre 2020  |  24 heures au Bénin
Bénin/Cadre
© Autre presse par DR
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Collecter des données environnementales, sociales et médicales afin de mieux appréhender la relation entre la pollution atmosphérique et l’asthme des enfants dans les zones urbaines d’Afrique de l’Ouest dont le Bénin. C’est le but du projet AIRQALI-4-ASMAFRI qui réunit des équipes pluridisciplinaires du Nord et du Sud.

Lancé à Cotonou, ville du Bénin très atteinte par la pollution de l’air due au dioxyde d’azote (NO2), le projet AIRQALI-4-ASMAFRI va permettre de réaliser sur la base d’une cartographie de la pollution des tests sur 6500 adolescents scolarisés dans une trentaine collèges.
Environ 750 enfants asthmatiques seront suivis pendant 36 mois (mesures individuelles d’exposition aux polluants, questionnaires sur l’environnement immédiat, le mode de vie, la qualité de vie et surveillance clinique rapprochée de leur état de santé).
A en croire l’Institut de recherche pour le développement, « la quatrième année du projet sera consacrée à l’analyse de l’effet qu’aurait la mise en place d’un système d’alerte sur la pollution et une sensibilisation personnalisée à la qualité de l’air sur l’évolution de l’état respiratoire des enfants ».
Selon l’Institut de recherche pour le développement, les pays du Sud sont confrontés à des maladies « associées aux changements globaux tels que l’urbanisation, l’industrialisation et la pollution ». C’est le cas de l’asthme dont le nombre augmente dans les pays du Sud. L’Afrique subsaharienne qui est une région à revenu faible et intermédiaire enregistre un nombre important d’adolescents (13-14 ans) souffrant d’asthme.
Le projet AIRQALI-4-ASMAFRI (Air quality and quality of life for asthmatic children in Africa) va donc permettre de rechercher « la relation entre la pollution atmosphérique et l’asthme dans les zones urbaines d’Afrique de l’Ouest, où différents types de sources de pollution atmosphérique (anthropiques et naturelles) sont combinés ».

Des équipes pluridisciplinaires

Le projet est financé par l’ANR et coordonné par Richard Lalou, chercheur IRD au sein de l’unité MERIT. Il réunit 4 équipes du Nord dont deux unités de recherche de l’IRD (MERIT et UMMISCO), l’Unité de Chimie Environnementale et Interactions sur le vivant de l’Université de la Côte d’Opale ainsi que le Centre de Recherche en Climatologie de l’Université de Bourgogne ; et 3 équipes au Bénin, le Laboratoire de Biochimie et de Biologie Moléculaire de la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université d’Abomey Calavi (UAC), le Centre National Hospitalier Universitaire – Phtisiologie et Pneumologie de Cotonou et le Département de Santé Publique de la Faculté des Sciences de la Santé (UAC).
L’objectif des scientifiques est de prouver qu’un air moins pollué peut favoriser la réduction de l’asthme et améliorer la capacité pulmonaire des enfants. Aussi, les informations en temps réel sur la pollution de l’air favorisent-elles une meilleure qualité de vie.

A.A.A
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